Révisions de la page | Historique de transcription | Journal des Mines (1795-96, volume 4)

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elle a été rencontrée , pourrait lui être assigné , d'autant-que ce nom ne signifie rien par lui-même et ne peut par conséquent la faire confondre-avec

il y a six mois , ce chimiste m'annonçait que M. Klaproth -venait de confirmer les propriétés de la

d'autres substances. Le carbonate de strontiane a été regardé pendant long-temps comme, une variété de carbonate de baryte natif : ie l'ainibi-niême regardé comme tte, en 1791, d'après quelques essais auxquels j'en avais soumis un petit échantillon que M. Greville de Londres eut la- bonté- de me procurer. L'ayant essayé-comparativement avec le carbonate de baryte- d'A nglez ark , que l'on nommaijibrS ivitherite , je ne crus pas apercevoir alors de différeriCe bien

avait été faite depuis plusieurs années par M. Sul-

remarquable entre les deux substance

l'une et

l'autre , essayées au chalumeau , fournirent des gloIules vitreux blancs et opaques, qui, exposés quelque temps à l'air, se réduisirent en poussière. Traités itla.distillation, le carbonate de strOntiane, commue celui de baryte d'A ngIezark, ne donnèrent point de gaz acide carbonique, tandis qu'ilsfurent dissbits' par les.acides.nitriqueet mu-viatique avec efferirescence

et dégagement de gaz acide carbonique ;les sels qui résultèrent de ces combinaisons n'étaient nullement déliquescens;;eje- les pris donc t 'pour du nitrate et du muriate de ,baryte , d'autant encore que leurs dissolutions étaientçdcomposées par les sulfates de potasse, de Chauxiet autres, comme cela a lieu avec le nitrate et le.muriate de baryte. Il y a quelques mois que nous connaissons en France les travaux de Klaproth sur le carbonate de strOntiane ; mais -Ceux de M. Ilope qubique antérieurs , nous étaient inconnus , et çé n'est que de ces jours dernier S' que j'en ai eu 'ciontiaissance par .111. Schmeisser.

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Dans une lettre que M. Herdetiedt me cri v t ,

strontiane comme terre nouvelle, dont la découverte er., -et avait été-publiée par M. Blianenbach: , dans son Traité d' I-listoire nalurelle. Les caractères distinctifs que M. Kap* oth'avait

reconnus au carbonate de strontiane étaient .° D'être spécifiquement plus léger que le carbonate natif de baryte (witherite) ; 2.° De produire avec les acides nitrique, muriatique , &c. des Sels- pltt.S., .solubles que ne sont ceux de la baryte avec...leS Métries acides; 3.' De former avec Yacide muriatique 'un sel qui, dissous dans l'alkobl, lui donne la propriété de brêler d'une flamme rouge 4.° Enfin de pouvoir,' être privé de gaz acide carbonique.par la .cale-ination.,: et d'êtreeensuite solub4e, dans. l'eau, :mais :en LpIus, grande_ quantité dans f eau bouillattie.;_, de. ..S:oge que

parle refroi-

disserrient une partids'en séparait sous forme cris..

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L'échantillon de carbonate de strontiane que j'avais dariSMa eollecabn ;- n'était pas assez considérable pbtir fournirà. ità grand nombre d'expériences , il l'était cependant assez pour répéter une partie de celles énoncées par MM. _Hope et Klaproth ; mais 'ce qui m'a sur-tout décidé à l'y consacrer , c'est que le citoyen Coquebert a fait connaître

dans le n.° V du Journal des mines, que d'après quelques essais que nous avions faits sur le carbonate de strontiane , j'avais douté d'abord qu'il -contînt une terre nouvelle ; voici sur quoi mes doutes étaient fondés,

Ça