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Journal des Mines (1795-96, volume 4)

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arysolite des modernes. La 'preuve de cette assertion se trouve enn'autres dans un passage de

J'ai trouvé la pesanteur spécifique de la chrysolite, conforme à celle qu'en a donnée Werner ,, c'est-à-dire,

donne le nom de top , dans le chap. S, liv. 37 de son hist. natur., s'exprime ainsi : Ejus

A.

Pline : cet auteur , en parlant de la pierre à laquelle il

tota similitudo ad porri succurn dirigitur. Est autem amplissima gemmarum. Eadem soin nobilium limain sentit;

coetcr naxiis colibus poliuntur. 1-bec et usu atteritur.

Ce changement de nom est d'autant plus singulier, que celui de chrysolite ( pierre d'or ) convient

bien mieux à la'topaze , qui a effectivement une couleur d'or, qu'à la chrysolite des modernes , qui est verte. La description de la chrysolite a été faite par M. Werner ( ) avec cette exactitude que l'on exige d'un homme aussi célèbre par ses connaissances; il parle , non-seulement de l'histoire natus

Expérience I." Après avoir exposé cette pierre dans un creuset brasqué au feu d'un fourneau à porcelaine, on l'a retirée couverte d'une pellicule ferrugineuse et luisante , d'un rouge brunâtre tirant sur le gris de fer ; la cassure n'offrait plus la couleur verte que la pierre avait auparavant ; sa forme, son éclat et sa transparence n'avaient point été altérés. Expérience IL L'ayant traitée de la mérne manière dans un creuset d'argile , l'on n'a point remarqué non plus de changement dans la forme,

relle et des caractères extérieurs de cette pierre, mais aussi de toutes les autres substances avec lesquelles

la. transparence et l'éclat de cette pierre seulement sa couleur était changée et tirait surie vert d'olive.

elle a été confondue si souvent. .Le défaut-d'une analyse précise de cette pierre a empêché iusqu'ici de lui désigner, avec exacti_zude , une place convenable dans le système minéralogique ; j'espère y avoir suppléé par les expériences suivantes. J'observe encore, pour lever Tes doutes? que les

Expérience III.' zoo parties de chrysolite ont été d'abord concassées dans un 'mortier d'acier, et ensuite réduites en poudre dans le mortier de pierre à fusil ; elles n'avaient point augmenté de poids par cette opération. On a mêlé la pierre ainsi réduite -en poudre, avec une dissolution de potasse caustique, qui contenait 480 parties de

pierres qui m'ont servi à cette analyse sont les mêmes d'après lesquelles M. Werner a _fait la description des caractères extérieurs de la chrysolite, et qu'elles

cet alcali à l'état solide. On a introduit ce mélange dans un creuset d'argent, on l'a évaporé à siccité; et fait rougir ensuite pendant une demi-heure ; restait une matière grumeleuse , qui , après le refroidissement, était d'un vert sale. Expérience IV.' En délayant cette substance dans l'eau , la dissolution prit la même couleur verte, et il se déposa une matière brune et .visqueuse,

m'ont été envoyées par M. John Hawkins, qui les a. lui-même achetées dans le Levant pendant soit voyage minéralogique.

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Berg-nurnn, Journal, Journal des Mines, en alicruandi 2,C volume , 1790 , page $4,

1.115. année,

Après avoir ajouté à cette dissolution de l'acide

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