Journal des Mines (1795-96, volume 4)
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ADDITION, ON :trouve près Leutschau en Hongrie, une serpentine d'un vert grisâtre., parsemée de petites' Veines d'asbeste, et dans laquelle on observe de petits grains d'une substance luisante de couleur verte , qui , dans quelques parties des échantillons que je possède, affectent la forme d'un rhombe. MM. Born (i) et Fichte! (2), qui parlent de cette Substance, la regardent comme étant de la nature de la chrysolite ce dernier cependant est incertain s'il ne faut pas plutôt la ranger avec la chrysoprase, Opinion trop peu appuyée par les caractères extérieurs. La petite quantité de ce fossile, et la difficulté
de le séparer de sa matrice, ne m'ont point permis d'en faire l'analyse; mais l'analogie qui existe entre les parties constituantes de la chrysolite et celles de la serpentine, sont, en quelque sorte, une raison géognostique pour regarder ce fossile comme une chrysolite.
On a rencontré depuis quelque temps à Mol-
dautheim , en Bohème, des pierres roulées que l'on regarde comme des chrysolites ; cependant, je ne puis les considérer comme telles , à en juger par les morceaux que j'ai vus à Prague , soit taillés, soit dans leur état naturel ; les caractères extérieurs
de ces pierres, et sur-tout les petites bulles que Poil remarque dans les morceaux taillés , me déterminent à les regarder, avec M. Lindaher (3), comme un produit volcanique. Catalogue méthodique et raisonné de la collection des fossiles, tome Ler, page 69. ( 2 ) Mineralog. Benzerkumr. der Karpathen. (Observations minéralogiques sur les monts earpathes. Vienne , I 791. T. I.", pages Go et 61. ) (
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(Collection de ( 3 ) Sandung physicalischer aufsatze , mémoires concernant particulièrement l'histoire naturelle dc la Bohême. z volumes, Dresde , 792.)
)
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.17. Analyse de la Chrysolite des volcans, ou Olivine. PA R M I le S différentes pierres qui avaient été Comprises dan g le genre de la chrysolite, il en est une à laquelle on: avait donné le nom de chrysolite -Voleanique, jusqu'à ce que M. Verner, , en comparant les caractères extérieurs de ces deux pierres, crut devoir séparer la véritable chrysolite de la
chrysolite des volcans, et faire de cette dernière' un genre particulier, qu'il nomma olivine, à cause de sa couleur verte d'olive : non seulement, il est du ressort dé la chimie de contribuer par l'analyse exacte des .Minéraux à perfectionner les systèmes minéralogiques, mais il lui appartient encore d'examiner Si les parties constituantes que l'on présume exister dans les pierres , d'après leurs Caractères
extérieurs, et qui servent à leur assigner provisoirement une place, y 'existent véritablement ; c'est par cette, raison que je crois devoir mettre
l'analyse de l'olivine à la suite de celle dé la chry. soute. Pour déterminer Tes parties constituantes de cette pierre, on a choisi d'abord celle qui se trouve dans les basaltes dé Unkei ( s ) , en morceaux assez
considérables. Cette olivine ne paraît avoir subi a:tienne altération et elfe n'est mêlée d'aucune it-tatière étrangère; Sa et:iule-Ur est le Vert de poireau
Clair, sa pesanteur spécifique est de 3,265. A.
Expérience I,'" Une certaine quantité de cette pierre, réduite en petits grains, fut exposée dans un ) Petite ville de l'électorat de Cologne , située sur la rive droite du Rhin.
Chrysolite volcanique de
Untel,