Journal des Mines (1795-96, volume 4)
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on évapora à siccité les deux tiers restant de la dissolution dans l'acide sulfurique (B. Exp.
),
on fit rougir le résidu pendant quelque temps, pour décomposer le sulfate de fer ; la'matière calcinée ayant été lessivée avec de l'eau chaude , on en sépara l'oxide de fer rouge, qui, lavé et ensuite chauffé fortement avec un peu de cire, consistait en 21,5 d'oxide de fer noir, attirable à l'aimant. Expérience IV.' La dissolution séparée de l'oxide de fer donna, par l'évaporation, des cristaux de sulfate de magnésie ; en les redissolvant dans l'eau, il restait une petite quantité de sulfate de chaux, qui contenait à-peu-près 0,05 de chauxpure. La dissolution de sulfate de magnésie, décomposée à chaud par une dissolution de carbonate de potasse,
donna une terre légère et blanche, qui, lavée et rotigie au feu pendant une demi-heure, consistait
en 75,5 de magnésie pure. D'après cette analyse , les parties constituantes de l'olivine du Carlsberg se trouyent être dans les proportions suivantes: Silice (B. Expérience I.e") 5 Magnésie ( Expérience IV.e ). . 37, 75
Oxide de fer ( Expérience III.")
Io, 75
Chaux
00, I 2.
(Expérience IV.e )
100, 62.
D'après ces résultats , l'olivine paraît se rapprocher beaucoup de la chrysolite, non seulement par la nature , mais aussi par les proportions de ses parties constituantes. Les caractères extérieurs
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d'après lesquels on a formé deux genres particuliers
de l'olivine et de la chrysolite , ne sont pas un
motif assez puissant pour conserver la division de ces deux pierres ; elles me paraissent au contraire ne devoir être regardées que comme deux espèces d'un même genre ; l'olivine ne diffère pas plus de la chrysolite , que la hornblende ordinaire de la
hornblende volcanique. Il me paraît donc convenable de rendre à l'olivine son premier nom, c'est-
à-dire celui de chrysolite volcanique. On voit par les expériences comparées des deux pierres soumises au four de porcelaine, que la chrysolite avait toujours conservé sa forme , tandis que l'olivine
était plus ou moins agglutinée. Cette manière
différente dont ces deux pierres se comportent au feu, engagea à répéter les expériences faites sur la chrysolite, avec la différence que l'on eut soin cette fois, avant de la soumettre à l'action du feu dans le creuset brasqué, de la concasser en petits grains de la grosseur des grains de l'olivine; après qu'on l'eut retirée , on trouva, les morceaux de chrysolite, noirrures, opaques et agglutinés, quoiqu'à la vérité à un -degré moindre que l'olivine de Hesse.
OBSERT'ATIOIVS. CE travail de .NI. Klaproth .est d'atitant plus
important que , jusqu'à lui, les parties constituantes de la chrysolite étaient très-niai connues. M. Achard disait avoir trouvé 'dans la chrysolite ordinaire 64. parties d'alumine, 17,3 de chaux , 1,66 de fer, et 15 de silice : IVI. Grnelin annonçait que la chrysolite des volcans non décomposée lui avait donné54 parties 50 centièmes de silice , 4.o d'alumine , 3,75 de fer ; et la même substance décomposée, 77,23 de
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