Révisions de la page | Historique de transcription | Journal des Mines (1795-96, volume 4)

29) (28) téhiC011p plus abondante , et qui A tarit pas de même , il faut creuser jusqu'i. une seconde couche d'argile sur laquelle repose le Massif de sable, et

à meule ne forme point de banc continu, on ne fait d'abord qu'une tranchée de recherche. Si elle conduit au fort pays ( c'est ainsi que les ouvriers nomment les parties de terrain où il se rencontre des blocs de pierre convenable ) , on augmente l'excavation en l'évasant beaucoup à sa partie supérieure , tant pour empêcher les terres d'ébouler,

dont la rencontre détermine la profondeur qu'il convient de donner aux puits On ignore (

quelle espèce de terre ou de pierre se trouve encore, au-dessous, .rien n'ayant déterminé à creuser plus avant, mais je soupconne-, d'après les fouilles faites dans les vallées , qu'on rencontrerait la pierre cal-

caire en couches. C'est parmi l'argile de la couche supérieure , et conséquemment à une petite distance de la surface, que se trouve presque par tout dans ces plaines le quartz caverneux ( z , mais il est très-rarement en blocs assez gros pour fournir des meules, et c'est en quoi l'arrondissement que nous décrivons jouie d'un grand avantage. ExpioitItion Ceux qui veulent entreprendre une fouille, coules ...les. mencent par en obtenir la permission du propriétaire du terrain , qui se réserve une rétribution sur chaque meule qui sera extraite. Comme la pierre ( ) On ne trouve ordinairement , clans let 'ouilles faites 'dans ces plaines, ni d,ébris de corps marins , ni silex , ni aucune substance calcaire , si ce n'est quelquefois de fa marne.

La disposition du terrain explique pourquoi plusieurs des. vallées qui le sillonnent , sont sablonneuses -au point'd'être entièrement privées d'eau ; c'est .ce qui arrive toutes les fois qu'elles ne sont pas creusées assez profondément pour atteindre le banc de glaise inférieur. -

(2. ) Quelquefois , au lieu de pierre meulière et d'argile , surface de la terre offre, une couche de grès également sur Je sable. Quelques hetes se sont conservées au milieu de iarges vallées, étant protégées contre -.l'action des eaux par un semblable chapeau de grès. On observe ce fait d'une manière frappante , à la butte de Normont , près de Rochefort, et 4

quelques autres buttes de cette partie du dé2arter4ent de Scirie7

que pour fa ciliterTextra ction des meules. Ces fosses

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ont ainsi à-peu-près la forme d'un cône renversé. On se débarrasse des eaux en pratiquant au fond 'un puisard qui descend jusqu'au massif de sable on lui donne environ un mètre ( 3 pieds ) de diamètre, et on Je remplit de pierres, ce qui n'empêche pas l'eau de s'y infiltrer et de se perdre ainsi dans le sable : par ce moyen on n'est jamais incommodé par les eaux, comme à la Ferté-sous-Jouarre. La forme des fosses fait qu'on ne l'est pas non plus par la fraîcheur des souterrains , comme dans les puits. de Houlbec , décrits par Gueltard , qui sont étroits par en haut, et qui s'élargissent dans le fond. Quand on a percé environ deux mètres de terre franche, .pierre meulière se présente d'abord en fragmens qui ne peuvent servir qu'à la bâtisse ; ensuite viennent des blocs plus considérables propres :à,,faite des meules, dont la forme, la disposition et 1"épaisseur varient à l'infini : plus bas , on trouve encore la même nature de, pierre; mais eu ;morceaux détachés et :(Étin tissu -compacte dont on ne fait aucun usage.. Au-dessous on rencontre: immédiatement ou le sable , ou , comme dans les fouilles qui .sone,

à l'ouest du village, un banc de marne blanche/ de 3 à 4. mètres d'épaisseur, et le sable ensuite. Les blocs de pierre à meules sont séparés les uns des autres, par de l'argile brune., rouge et Saune. Ces