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Journal des Mines (1795-96, volume 4)

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Il résulte des expériences rapportées plus haut, que le 'schorI violet du Dauphiné est composé

1.0 De silice ( Exp. VIT.,) 2-.° D'alumine ( Exp. XI.) 3.0 De chaux ( Exp. ) 4.° D'oxide de fer ( Exp. XII.) 5.° D'oxide de manganè'se (Exp. XI Perte

044o,i 8. 0,19. 0,14. .o ,

0,991 00.

On voit, par ce qui précède, que cette analyse s'éloigne beaucoup , par les proportions des principes., ,de celle que nous a donnée ICkproth de la même pierre. -

Les nombreuses découvertes dont cet habile chimiste a enrichi la science exactitude confirmée

et reconnue par tous les sav-Ls de l'Europe:,-et 4 célébrité dont il jouit à si juste titre , ont-d'abord suspendu notre confiance Sur la véracité :de nos résultats, et nous ont engagés à répéterpIusieurs fois l'analyse'dà *sellierl violet avant de la publier ; Mais ayant eu constamment le même succès, sauf quelques légères variations inévitables dans la longue-suite d'opérations qu'on est obligé dé faire pour séparer les différentes matières qui composent cette pierre , nous nous somines définitivement fixés aux proportions établies plus haut, et nous pensons qu'elles se rapprochent le plus près possible de la vérité.

-r 7 ) 0 bseriiàtions iur 'les moyens employés pour se'parer les principes qui composent le Schorl

L'expérience VI prouve que la silice:, lorsqu'elle , est dissoluble dans l'acide muriatique ; et comme les autres substances qui. l'accompagnent ordinairement dans les différentes espèces de pierres, sont également suscep tibleS de s'in-Ur à cet :acide, cela fournit un moyen de, s'assurer si toutes les parties de fa pierre ont été attaquées par l'alcali; car, si quelques' portions de la matière ont échappé' à l'action de ce menstrue, elles

a été divisée par' la potasse

restent au fond de la dissolution sous la forme de poussière. L'évaporation de la liqueur a pour objet de volatiliser l'eau et l'acide muriatique qui tiennent la silice eri dissolution , parce que l'affinit& qui les réunit est facilement rompue par une dàuce. chaIettri,' 'tandis que celle de la chaux ,de l'alumine, &c. pour l'acide muriatique , ne l'est pas à la même température. Cependant;' comme il serait possible que, sur la fin de l'opération quelques molécules de l'alumine fussent abandonnées par' l'acide munasique, et qu'elles restassent mêlées à la silice dont elles augmenteraient la somme on ajoute à l'eau destinée à dissoudre les sels non décomposés par la chaleur, une petite quantité d'acide. muriatique. Il n'est point à craindre alors que cet acide agisse sur la silice, parce que ,. pendant l'évaporation et la dessic,.,Lation de la liqueur, ses molécules se sont tellement 'rapprochées , qu'elles éludent l'action des acides les plus forts. Dans l'expérience VII on a employé l'ammoniaque , parce que cet alcali précipite l'alumine et les oxides métalliques, et ne précipite pas la chaux -

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