Révisions de la page | Historique de transcription | Journal des Mines (1795-96, volume 4)

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niètres carrés ( environ 300 lieues carrées ) , et sa

dynastie vint à s'éteindre. Le dernier de ces rois de Bourgogne en disposa en faveur de la maison de Franconie , qui régnait sur l'Allemagne. Toute la rive gauche de la Saône fut considérée alors comme terre d'Empire. L'éloignement des. empereurs , et les affaires qui absorbaient leur attention , ne leur permettant pas de porter leur&

par myriamètre carré, 5 237 habitans.

lièrent pas même àIa France, lorsque cette nouvelle,

regards sur cette possession éloignée , les gouverneurs qu'ils y avaient' établis , se rendirent héré-

ditaires à leur tour , et tranchèrent du souverain. La contrée dont nous parlons fut partagée entre les' sires de Baugé , de Coligny , de Villars , de Montluc/ et de Balljeu. Alors s'établit la division en Bresse, Bugey, Valromey , pays ,de Gex et pays de Dombes. De mus ces petits états, le dernier seul a conservé son indépendance jusque bien

avant dans le dix-huitième siècle, n'ayant été réuni à fa France qu'en 5762. Les autres furent acquis successivement par la maison de Savoie, au moyen de mariages et de traités; et cette maison les céda à la France, en s 6o t , en échange du marquisat de SaIuce. Toutes ces petites provinces furent an-, nexées au gouvernement général de Bourgogne, en conservant toutefois des états provinciaux particuliers. Dans la nouvelle division de la France elles ont été réunies pour former le département de l'Ain , dont le nom a été pris d'une rivière flottable qui le traverse en descendant du Jura

pour se rendre dans le Rhône. L'étendue de ce département est de 59 myriaLaFrance avait déjà possédé ces pays de / 55 à à titre de conquête faite sur les ducs de Savoie, .it

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roi. Les états qu'il avait usurpés ainsi , ne retour-

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population, de 308000 individus , ce qui fait, Une ligne tirée du nord au sud de Coligny à Pont-d'Ain , diviserait ce département en deux

parties fort différentes l'une de l'autre pour la nature

du terrain et des productions. La partie occidentale, jusqu'à la Saône, est une plaine basse , dont le sol compacte et argileux retient les eaux, en même temps que le défaut de pente les empêche de s'écouler. On n'y voit qu'argile , sable , gravier et cailloux arrondis, les uns de granit, de porphyre, de gneis ou de jaspe, les autres de marne ou de silex: Cet espace semble avoir été couvert anciennement par un lac , dans lequel S'épanchaient probablement les eaux de la Saône et celles du Rhône. barrées peut-être, dans la partie inférieure du cours de ce dernier fleuve, par quelque obstacle qu'elles sont parvenues à vaincre depuis ( s ). La nature des cailloux. qu'on y trouve semble indiquer qu'ils proviennent les uns des Alpes, les autres des Vosges et du Jura ; ils tioivent avoir été chariés et accumulés dans ceyaste bassin par de puissans courans : il s'y rencontre rarement des corps marins. Un terrain semblable offre plus d'un sujet de méditation aux amateurs de la géologie ; mais ce n'est point là qu'on peut espérer de trouver des mines : tout ce qu'on rencontre en ce genre dans ce terrain d'alluvion , ce sont quelques faibles portions d'oxide de fer. (

) Le citoyen Lczmetherie présume que cette digue naturelle

était formée par les montagnes granitiques entre Iesquelles Rfl'One se fraie un passage à Pierre -Encise.