Journal des Mines (1795-96, volume 4)
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Les communes voisines sont le seul débouché
des produits de cette usine, qui , éloignée des
hauts fourneaux et des combustibles , deviendra difficilement d'une certaine importance.
On en peut dire autant de tout le pays, qui
EXT RAITS D'OUVRAGES FRANÇAIS ET ÉTRANGERS.
d'ailleurs , par ses cours d'eau et ses chutes , serait
propre à des établissemens de ce genre. Mais qu'espérer en. métallurgie, d'un département
où les bois Sont dans le plus mauvais état , et qui est même privé d'en pouvoir tirer du département du Jura, dont les forêts sont affectées au travail des salines , et y suffisent à peine. Recherches infructueuses.
Un citoyen nommé Hausser, entrepreneur employé par les ponts et chaussées, a fait, en 1772 , 1773 et 1774, , plusieurs recherches infructueuses dans les communes de Saint - Jean - de -Vieux en Bugey, et dans celles de Vieu , Champagne et Lotrieu en Val-Romey, où il espérait, d'après quelques indices, trouver des mines de plomb, cuivre ou autres métaux. Fonderie de canons.
Depuis la guerre, les citoyens Frerejean , frères,
ont établi , dans la commune de Pont-de-Vaux, une fonderie importante de canons , qui a eu le plus grand succès, -et un atelier pour l'épuration du métal de cloches. Ces habiles artistes viennent d'enrichir leur établissement d'une machine à vapeurs : ils fabriquent aussi des flaons pour lz monnaie.
VOYAGE pittoresque et Navigation exécutée sur une partie du Rhéine réputée non navigable ; par T, C. G. Boissel ; an III. A Paris , chez Dupont, z vol, in-42 de ; ô pag. , accompagné de
i.5
planches.
EN
parlant de la Perte du Rhône, dans la notice géographique du département de l'Ain, nous avonS rappelé à nos lecteurs la courageuse entreprise du citoyen Boissel , dont il fut rendu compte dans le temps à la Convention nationale, et qui valut alors à son auteur une mention honorable, Nous avons dit que, le premier, il osa se risquer sur les eaux de ce fleuve, dans une partie de son cours que personne n'avait parcourue avant lui. Le mémoire que nous indiquons ici, renferme les détails de cette expédition mémorable, et des vues sur les moyens de rendre le Rhône navigable sur tout cet espace, ou au moins flottable pour les mâtures qui pourraient descendre des Alpes de la Suisse par le lac de Genève, et du Mont-Blanc par l'Arve , et arriver ainsi jusque dans les ports de la Méditerranée ( 1). (1) Le Valais, sur-tout, pourrait fournir de superbes melezes, que des marchands de ce pays ont souvent offerts à la Feance ,
et dont le flottage peut avoir lieu sur le haut Rhône depuis
La suite de ce travail paraîtra successivement
Saint-Maurice , oit les radeaux sont même à voile , ce qui est
uniquè dans ce genre de navigation. ( Observation du clioyee
Boissel.)
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