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Journal des Mines (1795-96, volume 4)

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» lorsqu'il en était à cette- hauteur de ce travail», mais qui sont très-prolongées. La cause de cette Après être sorti de cet antre ,

c'est le banc

on aperçoit chute est la même ici qu'à la Perte ce banc , qui est d'énormes blocs de rochers qui embarrassent lui

calcaire qui manque sous le fleuve : il se fait Jour entre ces de la pente du fleuve niasses avec incliné en sens contraire par sa dureté une impétuosité qui, trouvant un nouvel obstacle forme une retenue qui a forcé , dans la masse inférieure et plus tranquille des les eaux à porter leur action contre. les bords-, eaux , se. soulève en vagues qui s'entre-pressent par conséquent à prendre plus d'élargissement et avec violence, moins de profondeur avant la chute , ainsi qu'ou Pont d'Arlod. On passe ensuite sous le pont d'Arlod, qui le remarque à la Perte : pareillement encore , les est précédé d'un coude assez bref. On remarque près bancs des bords , coupés par le goulet, se relèvent de ce pont, un de ces trous que l'auteur encaissent ; a décrits -graduellement au-dessus du canal, qu'ils un pea plus haut. le goulet , et à ils commencent à fleur d'eau vers De là à Malpertuis c'est toujours la même quelque distance au-delà , ils ont acquis une hautranchée ; par-tout des bords égaiement teur de 16 mètres et plus. Lorsque le fleuve s'est inaccessi« hies ; le ciel souvent dérobé à la vue par les précipité par le goulet , il tend à affouiller d'aucorniches intermédiaires , qui semblent vouloir se tant plus profondément , qu'il ,a acquis plus de qu'il entre _dans rejoindre ; de belles cascades qui se dans le chute. Il n'est donc pas étonnant Rhône de toute la hauteur de ses. versent et qu'il ait épargné le lit de bords, où des un canal souterrain , bois paraissent suspendus. puisque la pente des recouvre , rocher qui le le fond. Cette expliLe Malpertuis Le Malpertuis. , situé 6000 mètres environ au- eaux dirige leur action vers dessous de la renaissance du Rhône, est presque cation peut s'appliquer également à ce qui a lieu une seconde Perte. Il mériterait aussi la visite des à la Perte : seulement , à .Malpertuis , le canal veyageurs ; niais , outre qu'il est éloigné de leur n'est pas entièrement perdu ; le rocher qui rechemin , il n'est pas d'un accès facile. On couvre ce vaste abîme, conserve une ouverture descend par un sentier soutenu, à de 'grandes y d'environ e 6 décimètres ( 5 pieds) de large. hauteurs, sur des escarpemens du grand encaissement. un ruisseau de 5 pieds est tout ce, qu'on voit du Avant que la Savoie fût -possédée par les FranRhône. Ce détroit forme comme un second ençais, ce sentier était cependant fréquenté par des caissement du Rhône , renfermé dans le grand encaissement. Un pont de branches , jeté d'un bord contrebandiers, qui descendaient la nuit, avec leur _fardeau, et remontaient par le côté opposé , au à l'autre en cet endroit , servait aux contreban*risque d:être surpris en flagrant délit. diers et sert encore quelquefois aux habitans En cet endroit, le Rhône entre tout-à-coup pour traverser le fleuve. La tranquillité de la surface de l'eau dans ce rétrécissement , ne laisse dans un goulet de 6 à 7 mètres de large, par lequel ses flots découlent dans un canal inférieur, pas douter qu'il n'y ait inférieurement un plus par des cataractes qui ont bien 2 mètres de haut, vaste passage ; indication que fournit également