Révisions de la page | Historique de transcription | Journal des Mines (1795-96, volume 4)

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Von éprouve dans les souterrains une chaleur qui. leur soit propre. M. de Trébra, au contraire , étant descendu avec Don Fausto d'Elhuyar,, dans les travaux qu'on suit à Kremnitz sur un filon principal dont la puissance va jusqu'à r o et 1 2 toises, et dont la gangue est de quartz, éprouva , dans une partie de ces travaux, une chaleur insupportable , quoiqu'on n'y fasse point usage du feu pour l'exploitation. Il observa, en outre, que le quartz du même filon était rongé irrégulièrement, que ses cavités étaient remplies d'une argile visqueuse blanche , .d'une saveur vitriolique, et qu'elles contenaient des stalactites de calcédoine. Ce quartz, ayant été analysé par. M. lisemann , s'est trouvé ne contenir que de son poids d'alumine. Ce qu'il y a sur-tout de remarquable, c'est que cette même pierre, déposée dans le cabinet de M. de nébra , a continué à se décomposer et -à se convertir en argile blanche. L'auteur assure que les exemples de cette décomposition du quartz, s'observent fréquemment -dans les mines de la basse Hongrie. Il a réuni dans son cabinet plusieurs morceaux de quartz tant de Hongrie que du Hartz , où elle est plus ou moins avancée. On peut d'autant moins attribuer cet effet à l'acide fluorique que le spath fluor fluate de chaux) paraît ne point se trouver dans les mines de Hongrie. Parmi les pierres argileuses, le mica et l'asbeste sont celles qu'on trouve. principalement avec les gîtes de minérais. Le premier se fait remarquer alors par la finesse de sa pâte, et par son éclat, qui, dans quelques filons de la Saxe , surpasse même celui des petites feuilles d'argent sur lesquelles on le trouve. Le mica peut acquérir un assez grand degré de 5

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dureté, lorsqu'il contient une portion de. silice. plus considérable qu'a l'ordinaire. C'est ce que prouve l'espèce de mica qu'ona trouvée récemment

dans le Hartz , au milieu des roches de .granit

accompagnant une serpentine. Cette même espèce a quelque ressemblance avec la pierre de Labrador, par ses reflets agréables. Sa dureté est telle, qu'elle reçoit un assez beau poli. Les minéralogistes allemands l'ont nommée schillerspath , c'est-à-dire , spath chatoyant ; et quelques-uns l'avaient rangée parmi les feldspaths , trompés par cette ressernblance avec la pierre de Labrador, et par la forme rhomboïdale qui .résulte souvent de l'assemblage des feuillets du mica ( ).

Entre les cristallisations de spath calcaire que l'auteur possède , il regarde comme les plus rares celles qui ont deux pyramides opposées, à quatre faces.

L'auteur cite aussi des cristaux de spath pesant de l'Iberg dans le Hartz, entre lesquels se trouvent' des gouttes ou des feuillets d'asphalte, et des spaths fluors de Cornouailles, ot chaque face du cube est surmontée d'une pyramide très - surbaissée , à quatre faces. La troisième division commence par les sels. La production la plus singulière en ce genre , est celle que l'auteur nomme pierre atrainentaire blanche. C'est une substance assez compacte , pesante

faisant feu en quelques points , peut-être à raison de quelques particules de quartz qui s'y attachent, ) Voyer un petit traité de M. Freisleben , sur cette notivelle ( substance minérale , imprimé .à Leypsic en i94. M. Werner l'a rangée parmi les hornblendes , sous le nom d'aieta barnhlendc labrackreniis.

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