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Journal des Mines (1795-96, volume 4)

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( ;2) De l'autre part

(

Dée a

9.° Argile sèche, happant forte-

ment la langue, d'une couleur grise à veines jaunâtres, avec quelques frag-

mens de coquilles qui ne paraissent plus depuis le n.° 3

I 0.

Couche de terre noire sulfurique assez pure , ayant dans son contact, avec les deux petites veines argileuses qui lui servent de toît et de chevet , une apparence fibreuse analogue à celle du charbon végétal.. .° Couche semblable à celle du n.° 9 et un peu plus épaisse I 2. I 2.° Couche de terre sulfurique, la plus pure, la plus compacte et la plus épaisse, de 2 à 4. décimètres.. . 4. I 3.° Dans quelques fouilles ji y a au-dessous de la couche précédente, des couches analogues au n.° 8. 4.0 Une couche d'argile bleuâtre, analogue à celle de Gentilly, et assez

douce pour tenir heu de savon aux habitans de Rollot

6.

83. 8,35 Mètres.

Cette couche, qui paraît trêseépaisse , n'a pas encore été sondée jusqu'à son chevet, et on ne l'a percée que jusqu'à ) ou 6 mètres de profondeur., II ne faut regarder les différentes épaisseurs que

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j'ai données à ces couches, que comme une approxi-

mation très - imparfaite : d'ailleurs, quoique les couches de différens gîtes- de terres sulfuriques soient en général de la même nature, elles varient cependant,_ en nombre et en épaisseur ; et dans les gîtes qui ont été exploités vers la base de la colline au-dessous du niveau du plateau , les. différentes couches y sont toujours horizontales, mais on n'y retrouve plus le banc coquillier n.°' 3.

Quelques couches de terre sulfuriques , les plus pures , contiennent .des sulfures de fer ( pyrites) d'une extrême dureté, et qui eflieurissent

Substances

qui se trouvent quelque-

fois dans les couches d'a-

difficilement à l'air et à l'humidité : on m'a parlé lun-line et de sulfuti. aussi d'une espèce de substance diaphane et- cris- terres ques. tallisée , dont je n'ai pu encore me procurer des échantillons , mais que je crois être du sulfate

calcaire, dont j'ai trouvé quelques fragmens dans Tes terres sulfuriques qui s'exploitent depuis plus de 30 ans dans la commune de Charme, près de la Fère , département de l'Aisne.

Il y a environ vingt ans , qu'un cultivateur de cette commune , nommé Debourges , et le même qui a établi depuis une manufacture de sulfate de fer et d'alumine, découvrit des couches de terre noire, en faisant des fouilles dans une pâture qui -tient .à -sa maison ,

située au centre et dans la

partie la plus élevée de la commune de Rollot. On connaissait déjà l'important usage des terres noires, décduvertes quelques années auparavant dans le Soissonnais , le Laonnais , les environs de la Fère , &c. Les terres noires de Rollot furent bientôt reconnues pour être de la même espèce converties en cendres rouges , et employées avec

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Époque Je la découverte des terres sul. furiques de flollot, leur eudoitation

et leur usage ordinaire.