Révisions de la page | Historique de transcription | Journal des Mines (1796-97, volume 5)

( 64 ) que Ieurvend l'établissement dirrcei, de préférence' à celles qui ne l'ont pas été.' On sait, d'ailleurs, que les cendres de bois , ou charrées , ne sont pas moins miles à répandre sur les terres, après avoir Servi-à. la lessive , qui les dépouille de leurs sels î) .Ajoutons que ces terres pyriteuses non lessivées affectent la vue des hommes qui répandent cette sorte d'amendement, et même celle des chevaux qui consomMent les fourrages recueillis sur les terrains où l'on en a. fait usage. Indication des lieux oit l'on exploite, dans le département de l'Aisne , des terres -végétales pyriteuses.

Nous nous bornerons , dans cette énumération, à indiquer les arrOndissemens et les communes où cette substance est exploitée. il serait essentiel, sans doute, s'il s'agissait de filons, de déterminer avec précision les lieux où ils ont été découverts , leur direction et leur inclinaison mais des couches horizontales comme celles-ci , s'étendent à d'assez grandes distances Iet dans tout l'espace qu'elles occupent , on les rencontre quelque part que l'on fouille. PA RTIE .MÉRIDIONALE DU D iPA RTEMENT.

LE long de la Marne , au canton de, MontSaint-Père , au-dessus de ChâteauThierry , dans 44 45' les communes de lviezy et de Passy, il a été accordé , en 1779 , une permission d'exploiter.

Carte de Cassini 43

Ceux de nos lecteurs qui désireraient de plus grands détails sur cette substance, feront bien de consulter un ouvrage (

)

en deux volumes in-12 , qui a paru à Paris en / 783 ,'sous le titre de Recherches sur la'houille d'engrais, par NI: de Laillevault. Les cent quinze premières pages de cet .ouvrage sont consacrées à la substance dont il s'agit ici.

• On

( 65 ) On a prétendu que la substance qui se trouve dans ces territdires peut servir comme combustible dans quleques usages domestiques , ce qui mérite d'être vérifié. A Moulins, près Château-Thierry , il y a, suivant Laillevault, trois couches connues, qui sont inclinées de 20 degrés, Une autre permission d'exploiter a été demandée en 1762 , pour les communes de Ville et du Breuil , à 2 myriamètres au sud-est de ChâteauThierry , à t kilomètre environ au nord - ouest d'Orbais, qui est le chef-lieu du canton.

On indique aussi des Couches de la -même substance à Ambriez , canton d'Acy , à un my-tiamètre au sud-ouest de Soissons.

PARTIE ORIENTALE. EN 1771 , Belly-de-Bussy découvrit dans une colline 'élevée d'environ 4.00 pieds au-dessus de la rivière d'Aisne , qui coule au pied dans le territoire de la commune de Beaurieux , chef-lieu

de canton, à 22 kilomètres au sud-sud - est de Laon , plusieurs couches successives de terres pyriteuses , alternant avec des couches sableuses et argileuses. La qualité de ces terres augmente dit-on, à mesure que les couches s'enfoncent dans

la montagne. Une permission d'exploiter fut accordée en 1772, et suivie, deux ans après, d'une concession pour trente ans , à laquelle le concessionnaire jugea à propos de renoncer en 1780. .D'autres exploitations 'existent au canton de Sissonne

,

dans les communes de Mattregny

Montaigu , Outre , Saint- Erme , Ramecourt et Goudelancourt , situé'près l'une de l'autre , à droite de la route de Reims à Laon, à i 8 kilornètre4 Jouta, des Mines , Vendémiaire,

V.