Révisions de la page | Historique de transcription | Journal des Mines (1796-97, volume 5)

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dérable des

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D." ré- J'avais rencontré plusieurs fois dans le commerce,. fractior,CL , de s echantillons taillés à facettes, de la pierre con-

deux pierres ' nue sous le nom de jargon de Ceylan, Non-seulement

leur réfraction était double, Mais elle l'était à un si haut degré, poiivait, par cela seul, servir à

la pierre de caractère distinctif parmi les autres

qui possédaient la même qualité. D'une autre part, on faisait passer pour hyacinthes des pierres dont la réfraction était simple ; ou si quelques-unes J'avaient double, l'écartement des images était beaucoup moins sensible, toutes choses égales d'ailleurs, qu'avec le jargon.

Pour éclaircir les doutes qui pouvaient naître de ces différences par rapport à l'identité du jargon et de l'hyacinthe, je soumis à l'expérience un cristal de cette dernière espèce , le même que j'ai

cité plus haut, et que le citoyen Pichenot avait taillé de manière à y pratiquer une facette artificielle qui remplaçait un des pans hexagones , en s'inclinant

sur le pan opposé. L>itnage des barreaux de la fenêtre, vus à travers l'un et l'autre, fut aussitôt doublée ; et l'effet de cette double réfraction me parut aussi considérable que dans le jargon. Mais était-il bien sûr que les pierres taillées qui se débitaient sous le nom de jargons de Ceylan, fussent de la même nature que celle qui était ainsi itppeIée par les naturalistes, et qui cristallise ordinairement en prismes quadrangulaires à bases carrées, terminés par des pyramides droites à quatre faces! Pour ne laisser lieu à aucun soupçon sur ce point , je priai le même artiste de tailler un jargon

Cristallisé qui m'avait été confié dans cette vue par le citoyen Besson , -inspecteur des mines ; le résultat de l'expérience fut le même qu'avec les pierres du commerce J'ai vérifié depuis cett*

bservation en employant des cristaux intacts et diaphanes de jargon ; l'un de ces cristaux , qui n'a pas une demi-ligne d'épaisseur, fut disposé par rapport

à la lumière d'une bougie , de manière que les rayons qui parvenaient à l'oeil entrassent par un des pans du prisme et sortissent par le pan adjacent.

L'angle réfringent se trouvant alors de 90, l'effet de la réfraction en était considérablement augmenté. L'analogie entre le jargon et l'hyacinthe se trouve pleinement confirmé e para comparaison de leur structure et de leurs formes cristallines. Je vais pré.

i

senter la série de ces formes , en employant uni-

quement le nom de zjrcon , que porte, dans les autres pays , le jargon de Ceylan , et d'où l'on a emprunté celui de terre zjrconienne. La synonymie

fera connaître les variétés que l'on supposait appartenir à chaque pierre regardée comme une espèce distincte. Je me servirai des signes relatifs à la méthode exposée dans le n.° XXIII de ce Journal, page t5 et suivantes , pour représenter les formes des cristaux. La précision et la netteté des figures en perspective tracées par les citoyens Cordier , ingénieur des mines, et Champaux , élève, aideront à interpréter plus facilement ces signes, et à saisir le rapport entre les formes qu'ils expriment et celle de leur noyau commun. r. Zircon primitif P. (fig. r ,"e ) Octaèdre à faces

triangulaires isocèles. Incidence des faces d'un 'même sommet , qui se réunissent sur chaque arête

'oblique B, I 2

I 2: ; des faces de chaque pyra-

mide sur celles de l'autre pyramide, 82 'Valeur de l'angle A, 73'

25'.

'Soit s r t (fig. 2.) une des faces de l'octaèdre..

Si l'on mène la hauteur r y , les lignes r s, .ry,

stnictnre certi..fei,e,ess.