Journal des Mines (1796-97, volume 5)
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d'un-Metz pâle , qui est devenu d'un bleu phis foncé par l'addition de l'acide muriatique. Ce précipité, recueilli et lavé, a fourni, par la calcination , de l'oxide de fer mêlé de zircône.
Cette expérience prouvé qu'il y a du fer dans les hyacinthes, et que c'est sans doute à la présence de ce métal qu'elles doivent en partie leur couleur: elle prouve en même temps que le sulfate de soude fie préeipite pas entièrement la; zircône de sa disso-
lutiorar,, quoiqu'on en eût ajouté plus qu'il ne
l'ammoniaque caustique en a encore séparé te:qtentité; assez considérable, de 1a liqueur d'où on avait précipité le fer -par le prussiate de potasse , lequel avait lui-même entraîné une portion de Cette terre. Expérience VII. Les phénomènes qiii Ont eu lieu dans les expériences précédentes , M'ayant
assuré de l'existence de l'oxide de-'fer dans les hyacinthes , il me fallut chercher une méthode pour le séparer et en déterminer la proportion cela ne présentait: pas peu de difficultés ; car tOuS qes corps : qui dissolvent' la zircône;; , dissolvent aussieoxide de fer, et tonSrceitx qui la,rrécipitent, précipitent également le fer. J'avais conçu l'espérance qu'après avoir pré-) erussiate de
- muria te dé zi;re ône; pani
tipi té; potasse , je pourrais .redissoudre,Wprtïssiate de zircône' sans toucher au prussiatedefeti ; mais cette expérience ne s'est-pas réaIiSée. .
Ayant mis des lames d'étain datiiitine dissolution de zircône par l'acide muriatique , j'aperçus qu'il
se déposait à la 'surface de l'étain une poussière noire qui augmentait insensiblement, et:que la cou-
leur jaune qu'avait la dissolution s'évanouissait à Mesure., .En examinant la poussière noire déposée
sur l'étain, rai reconnu que C'était du fer.. Mais ifallait savoir si tout le fer avait été séparé par l'étain ; et cette vérité était difficile à constater, puisque le prussiate de potasse, même celui qui a
été préparé avec le sang de buf, contient une certaine quantité de fer à l'état de combinaison, ainsi que je m'en suis 'convaincu en y mêlant. de l'acide muriatique. Me voyant donc dans l'impossibilité de parvenir à ce but par le prussiate de potasse , au moins d'une Manière rigoureuse , rai eu recours à l'acide gallique, qui ne contenant
pas de fer, ne pouvait m'induire en erreur ; mais il restait à savoir s'il était assez sensible pour indiquer d'une manière certaine jusqu'aux moindres particules de ce métal : à cet effet, j'ai versé dans la
dissolution de zircône dont le fer avait été précipité par l'étain , quelques gouttes d'acide gallique
dissous dans l'alcool, et j'ai eu un dépôt blanc ;
ensuite j'ai mis dans une autre portion de la même dissolution , un atome de dissolution de muriate de fer dans laquelle il n'y avait pas un dixième de grain de métal , et la Iiqueur-a pris une couleur d'un
bleu verdâtre par l'addition de l'acide gallique, phénomène qui n'était pas arrivé dans la. première expérience.
Il était .donc prouvé par-là que la dissolution de muriate de zirt:ône ne coutenait plus sensiblement de fer et que ce dernier avait été.- completement séparé par l'étain. Mais l, 'se présentait une autre difficulté ; c'était de déterminer la quantité
de ce métal, car à mesure qu'il s'était séparé de l'acide muriatique, foxide d'étain avait pris sa place,- en sorte qu'il ne suffisait pas de peser l'étain.
pour trouver le poids du fer, il fallait encore connaître la quantité de ce métal dissoute par l'acide: