Journal des Mines (1796-97, volume 5)
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I20 ) Lyonnaise et l'Aquitaine , ensuite emre les Bourguignons et les visigoths : mais les propriétaires du fief de.,Bourbon ayant réuni le long de l'Allier des possessions considérables, l'arrondissement sur lequel ils dominaient prit le nom de Bourbonnais. Ils y exercèrent l'autorité presque indépendante que les, lois du temps accordaient aux, grands vassaux, jusqu'ah confiscatiOn qui eut lieu, en I 5 23, sur le fameux Connétable. Depuis lors , ce pays a été Soumis immédiatement au Gouvernement français. itendue et popuatioz.
routes,==viè-
Ires et canaux.
Ce d partement renferme cinquante-neuf cantons et 267000 habitans , sur une étendue de 69 Myriamètres quarrés environ ; ce qui donne 387o babitans par myriamètre quarré-.
Il offre cinq routes majeures , dont les phis importantes sont celle de Lyon, par la vallée de l'Allier et la Palisse , et celle de Limoges par Montmaraut et Montluçon. Une voie romaine venant de Lyon par Clermont, passait à Chantel-
Ids, Néris , et plus loin se partageait en deux branches, dont une allait à Bourges et l'autre à Poitiers : °n'en voit encore des traces. La route de Moulins à Bourges par Bourbon, Cérilly et Saint-Amand , sera très-précieuse pour la communication des départemens de l'Allier et du Cher, quand les parties de cette route qui restent'à: faire entre Tronça:s et Bourbon, et qui for-
menti plus' une longueur de 2 myriamètrcs seronuterminées.
La Loire sépare, à l'ouest, le département de l'Allier de celui de Saone-et-Loire , partie de l'ancienne .Bourgogne ; elle passe à 3 myriamètres Moulins: Le Cher effleure ce département à l'ouest, avant d'entrer dans celui qui porte son nom. Entre
( 121 ) Jeux, et par le milieu dut pays , coule l'Allier: enfin, deux rivières du troisième ordre méritent encore d'être citées; la Sioule , qui se jette dans l'Allier, et la Besbre , qui va grossir la Loire. De ces cinq rivières , la. Loire et l'Allier sont
seules navigables. Quoique l'Allier perde son nora dans la Loire, il lui est bien peu inférieur, par la
longueur de son cours et l'utilité qu'il procure au commerce. Ces deux rivières, jusqu'à leur réunion, sont en quelque sorte également .les sources du fleuve qu'elles contribuent à former. L'Allier a sa source plus au midi que la Loire, dans le département de la Losère , au pied de la montagne qui donne son nom à ce département. D'abord, torrent
rapide, il coule parmi des montagnes.: dès Brioude, il admet quelques radeaux; Colbert avait fait travailler, en r 669 , â le rendre navigable jusque-là. A. Brassae , on commence à lui faire porter des bateaux. Sa navigation devient plus facile :à Pont-duChâteau où il se dégage des montagnes. Enfin,
les grands bateaux portant 50 à Go milliers, remontent jusqu'au port de Vialle, près de Maringues. Sa pente , depuis le Pont-du-Château, n'est plus, dit-on, que d'un mètre sur 1296 ( de ligne par toise ). Il coule alors dans une vallée large et fertile, dont le sol est formé par les cailloux et les
sables évidemment entraînés par les,eaux des parties supérieures de son cours , et parmi lesquels on distingue encore des substances volcaniques. Ce sol mobile forme un lite sujet à varier, par les crues fortes et fréquentes auxquelles cette rivière est sujette. Tantôt l'Allier se refuse à:toute navigation , faute d'un volume d'eau suffisant, tantôt, enflé par la fonte des neiges dans les montagnes et croisant tout-à-coup de 4 à 5 mètres, il couvre
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