Journal des Mines (1796-97, volume 5)
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136 ) La prospérité de Cet établissement à été entra,vée par plusieurs discussions s contentieuses ; elle l'est aujourd'hui par les exploitations superficielles que plusieurs particuliers se permettent dans leurs propriétés , et qui nuisent par-là aux travaux
réguliers ,qu'on devrait suivre. Il est à désirer que les concessionnalits de- cette mine , pour leur propre intérêt et pour le bien public , mettent dans
leur exploitation toute la suite et l'activité dont elle est susceptible. La houille qui en provient est de celle que l'on connaît sous le nom de houille maigre ou. houille sèche, .qui brûle avec beaucoup de flamine et, colle peu. Elle convient pour les foyers , les chaudières , pour la cuisson de la chaux ; elle est inférieure à celle de Fins pour les forges et les manufactures d'armes.
On en évalue le produit -à 66000 quintaux ( 3 30000 myriagrammes ). On la transporte par terre jusqu'à Moulins, éloigné de la mine d'environ t 8 .kilomètres (1).
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Nous avons déjà dit qu'il a. été question de creuser Un canal pour faCiliter le transport dés houilles provenant des différentes mines que nous venons de, décrire, ainsi que celui des produits de la forge de Messarges de la-Verrerie de Souvigny, de la carrière de grès de CouIandon , et pour les Lois des environs , &c. Ce canal , alimenté par les eaux de la rivière de Queune , qui arrose la vallée (1 ) La voie de charbon de terre à Moulins est de 53 pieds cubes , et pèse 33 quintaux (i 65 myriagrammes environ); elle est d'un sixième plussrande que celle de Paris on divise la voie en cinq poinçons. En 1783, cette mesure coûtait, à Moulins 2.9 livres , et le transport jusqu'à Paris 16 livres. 5tiivant un renseignement de la niême année , le produit des mines de
la commune de Tronget , était évalué à 132 mille quintaux, et celui des mines de Fins et de Noyant de zoo à ::30
( 1 37 ) de Fins et Noyans , aurait environ 6 myriamètres de long, et 38 mètres de pente jusqu'au niveau des plus basses eaux de l'Allier, ce qui exigerait s i ou I 2 écluses.Un seul bateau transporterait 6 o 0 quintaux ( 3000 myriagramnies ) de houille , quantité dont le transport par terre exige soixante à quatrevingts chevaux.
Mines de houille des cantons de Doyet et de Néris.
Ce second arrondissement, quoiqu'il renferme une étendue considérable de terrain houillier , est moins important que le précédent, en ce qu'il n'a pas l'aVantage d'être autant à portée de l'Allier. Nous avons aussi moins. de détails sur la nature et la disposition des couches. Dans l'état giçtuei des choses, le transport de la houille qui prdvient des différentes mines qu'on y exploite , ne peut se faire qu'a dos de cheval.
Carte de cds n,
I.,
Pour que. ce canton jouît des avantages d'une
navigation intérieure il faudrait faire usage de la , qui l'arrose et verse- ses eaux dans rivière de le Cher par la -rivière d'Aumonce ou Aumance. -Cantcn de lioyet,
.Dans la commune de Montvic est la mine deConintnre MoInvic. des Bourguignats , àt 200 mètres au sud-sud-est Mine des de Doyet et à 600 de la route de Montmaraut. Bouireats. Il paraît qu'il y a-dans cet endroitpIusieurs couches de houille dirigées du sud-est au nord-ouest; mais nous ignorons leur inclinaison et leur puissance. L'exploitation se fait sans- concession par le pro-
priétaire de la surface ; on n'en connaît pas le produit ; on sait seulement qu'il est faible, la mine étant mal exploitée. 6. Une autre mine est ouverte sur la grande route de Montmaraut à Montluçon , à s zoo mètres du
D+
Mine de Bee.enay,