Journal des Mines (1796-97, volume 5)
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règne yégétal,et dont jpersonne encore n'a soupçonné l'existence dans lqs.liinites du règne. minéral. Je çr-ois cette décottve;rte:très-importante.; je la crois
capable d'opérer de grands changemens dans le système ,actuel cJe 'histoire naturelle , et de donner
de nouvelles solutions de divers phénomènes du règne minéral et du règne végétal.
L,
où_;cet alcali se présente maintenant sur une scène nouvelle commeusubsta{nce oryctognostique , le fossile dont il fai)évidemment partie constituante et réelle , est celui que les rninéralOEgistes connaissent aujourd'hui sous, le nom _de ci-devant leucite, et que d'autres. appellent beuco grenat- blanc , grenat volcani,,ue ou vésuvien , schorl
en forme de gren(/t. ,On le trouve en Italie , où il entre engrande partiq.clans la composition du basalte
etautres roches mélangées , soit dansJeuy état primordial , soit transformées en laves en tuf et en
cendres par le feu des volcans. On le distingue par Sa forme particulière très-prononcée en pyramides doubles octolatères , surbaissées I in niedrigen Doppelten achtseitigen Pyramiden).(t),,cle,sorte qu'il pyramide double octolatère ne donnerait que seize faces au lien de vingt-quatre. Si le càebre auteur; a voulu dénér Pa'r. l'..épithète de' slirhais'sées qu'il donné 'aux pyramides', les'.quatreiaces qui de part.et d'a.utre en interceptent les sommets";
son expression manque de clarté., D'ailleurs , si l'on examine attentivement le polyèdre., on trouvera que son aspect n'est pas propre à faire naître dans l'esprit' l'idée d'un assortiment de pyramides. Enfin , lés faces de ce polyèdre ne sont point des trapèzes, mais des trapézoïdes tous égaux et semblables. Au-, jourd'hui que la chimie est, parvenue à iridiqiiéi2, fes proportion des principes qui cérriposént les corps natirrelS ; d'une manièrà beaucoup plus précise qu'on 'ne' -l'avait fait jusqu'alors, il con-
vient que la description de ces corps ait, elle, -même toute la . précision que comportent leurs formes gedrnctrIques. ( .1Yote du
Haüy.)
( 197 ) en résulte un cristal sphéroïdal terminé par vingtquatre trapèzes. Les analyses que j'ai faites de la leucite sont dé-
crites et fort détaillées dans le second volume, actuellement sous presse, de mes Mémoires .pour servir à la connaissance chimique des substances minérales ( Beytrcege ur chernisi.hen kermtniss der minerai Acerp.er) .: je me borne donc, pour le moment , à l'indication des parties constituantes que
j'y ai trouvées. J'ai soumis à mes premiers essais des cristaux de leucite du Vésuve. L'aspect externe, l'éclat vitreux interne, la 'pierre qui lui sert de matrice, qui est du basalte en roched'un gris noirâtre , nullement altéré, tout prtjtiVe que ces cristaux n'ont éprouv ni* le feu des vOlcans., ni efflorescence postérieure: Après plusieurs épreuves, le quintal de cette leucite s'est trouvé contenir 53 à 54, de silice
25 d'alumine 22 d'alcali végétai zo pur , parfaitement dégagé d'acide carbonique et d'eau.
On trouve la .leucite dans plusieurs autres contrées d'Italie,, je devais donc examiner si les parties constituantes sont ailleurs les mêmes et dans les mérites proportions que dans celle -du Vésuve.
J'opérai sur-la leucite d'Albano près de Rome.;
Elle est d'une couleur blanche - jaunâtre et en cristallisation confuse, parce que les arêtes et les angles sont émoussés, ce qui n'arrive pas ordinairement à la leucite du Vésuve, dont la couleur est matte gris-de-cendre ; mais la leucite d'Albano