Journal des Mines (1796-97, volume 5)
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(- 234 ) Meissner a été décrite précédemment. Nous ajouterons seulement ici , que sa première exploitation remonte à l'année i '578, et que la hauteur moyenne du baromètre au sommet de là montagne est de 25 pouces .8 lignes 4,-, suivant Hoffmann,
Il nous reste à' parler de la mine du Ahlberg, située à un myriamètre environ au sud-est de HofgeisMar,, et à deux myriamètres au nord de Cassel près de Mariendorf, village habité par des familles françaises réfugiées fors de là révocation de l'édit de Nantes.
Le AhIberg est une montagne conique , peu élevée et en pente douce, dont la base est d'un grès assez tendre , et dont le sommet est de basalte ; ce sommet porte les ruines d'un château ; on a de là
une vue fort étendue. Le combustible qu'on exploite en cet endroit , est du bois bitumineux, parmi lequel on en remarque qui n'est pas même charbonisé.:Cette substance forme une couche de deux mètres d'épaisseur un peu inclinée au midi : elle repose sur une couche d'argile, et n'est recouverte que par des couches alternatives de sable et d'argile. L'exploitation en a été commencée en.1755, et .occupait sept ou huit ouvriers. On l'a reprise en 1789. L'air est mauvais dans ces travaux, in-
convénient auquel on a observé en Allemagne, que les mines de bois bitumineux ( lignite ) étaient
extrêmement sujettes. Le combustible qu'on en retire, est employé à Casse! pour la fabrique de salpêtre, pour cuire de la chaux, et même pour chauffer les poêles. On en a fait usage aussi dans la saline de CarIshafen. Le Weser coule à un myriamètre à, l'est de la mine (I). (
)
C'est encore dan's l'arrondissement qui nous occupe,
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)
Cette partie de la Hesse a deux salines ; celle dé Carlshafen, dont nous venons de faire mention, est située au pied du Reinhards-Wald , et n'occupe
que quatre chaudières. Ses eaux sont à 2 OU 3 degrés ou centièmes. Le bourg où elle est située a 1200 habitans. Il communique par un canal avec le DiemeI et le Weser au moyen d'une écluse. Ce même endroit renferme une petite fabrique où l'on prépare le cobalt provenant des mines du pays. La saline d'AIlendorff est beaucoup plus considérable : elle forme comme une petite île particulière , nommée Im sooden. Elle a vingt-deux bâtimens de graduation , et vingt- quatre chaudières de fer , portant 13 pieds sur sr , 'et un
pied et demi de profondeur. L'eau salée est à 3 et ou 4 degrés (r). On la porte, par la graduation à 14 , 18 ou 21 degrés. L'évaporation se
fait moitié avec du bois et moitié avec de la
houille du Meissner. Chaque cuite dure environ huit heures. Le produit de cette saline passe pour être de ioo,000 achtel de sel (21, valant chacun un reichsthaler ( environ quatre francs ) , et le mais sous la domination hanovrienne, qu'est la mine de bois fossile pyriteux du Steinberg , à un myriamètre au sud de Munden. La montagne dite le Steinberg, a, suivant Hoff-man , 113z pieds d'élévation ; sa cime est marécageuse. Le bois fossilepyriteux , bitumineux, forme une couche épaisse d'environ 50 pieds, séparée en deux parties, l'une de zo et l'autre de 30 pieds, par
un lit de pierre d'un pied d'épaisseur. On a cru reconnaître
au tissu de ce bois, que ce devait être du châtaignier. Il occupe un espace de 15oo mille pieds quarrés , et n'es" recouvert que de quelques pieds d'argile brune pyriteuse , et d'argile jaune
mêlée de sable. ( t ) D'autres disent qu'elle contient G ',Our cent de sel. (
) Suivant quelques rcnseignemens, Go mille quintaux.
Salines._