Révisions de la page | Historique de transcription | Journal des Mines (1796-97, volume 5)

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des impressions de poissons assez reconnaissables

de Riess, indique qu'elles n'ont pas été produites par une secousse, mais plutôt par retrait et dans un temps postérieur à la formation de ce poudingue. Ces fentes doivent être considérées comme de vé-

main d'enfant ( Voyez Mânch, Baldinger,, Busch,). Riess qui.rapportede fait comme constant, convient que ce n'était point une véritable main humaine, mais il veut que ce soit celle d'une espèce de singe. On observe que les individus de la même

ritables filons , quoique dans un terrain secondaire puisqu'elles coupent les couches du terrain, qu'elles contiennent des substances d'une nature différente

.pour qu'on puisse , dit-on , en distinguer les espèces. On a prétendu y avoir trouvé aussi des débris d'animaux quadrupèdes , et jusqu'à une

espèce sont ordinairement ensemble dans ces schistes, et séparés de ceux des autres espèces. Ces impres-

sions se trouvent rarement dans la pierre calcaire dite echsteiii, n.° 8., phis souvent dans le schiste pyriteux, n.' 9, et plus souvent encore dans le schiste cuivreux, où elles sont d'autant plus multipliées que ce schiste est plus riche en métal. r. On trouve au-dessous 4., a G' centimètres de sable également imprégné de cuivre (sanderiù. g. Et enfin un banc fort épais de grès grossier, compacte, dur, rouge, ou espèce de poudingue formé par ragrégatiOn de cailloux:, de quartz , pétrosilex , de iaspe' et d'argile endurcie , dont la, partie supérieure moins liée est à l'état de gravier,-. et forme en quelque ,sorte une"ConChe particulière,. à laquelle les otiv,rie,is.donnent:leiiorn de ficrt..Le banc entier ,porte Celui de mur;b,ii base s' térde rouge ( Dos rotée rodte. ude).' RieSs.Présume que cette espèce degrés repose irmnédiatentent sur le granit,e du moins il l'a 'obse,rVé ainsi' â'GIticksbrunn ,

duché de Meiiinno'eri:TouteS 'C'es différente,s, cOucbeg'se.dirigentde l'est à l'ouest, et' S'inclinent 'âïit sn_d d'un inètiSirr'hirit ou dik:'Des fentes Presque verticales traVerSent. ces dies en s'arréta1t ordinairement grès rouge grossier; circonstance qui, au jugement-. .

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de celle des roches qu'elles traversent , et enfin qu'elles ont des lisières ou salbandes régulières. En pénétrant dans ces filons , on observe ordinairement que, quoique les couches se succèdent dee deux côtés dans le même ordre et de la même épaisseur, cependant elles sont toutes placées plus haut dans une des parois du filon que dans ,la paroi

opposée. Ce déplacement, qui a frappé tous les observateurs , a fait donner aux filons eux-mêmes des noms analogues à cette circonstance. On les a nommés sauts (en allemand ivechsel ) , lorsque la différence de niveau des mêmes couches n'est que de quelques décimètres : mais si cette différence est plus considérable, on se sert des expressions de riicAen et de graben, la première pour désigner l'élévation du terrain, et l'autre son abaissement. Il faut convenir que la manière dont les couches, sont déplacées à la rencontre des filons , est assez difficile à Concilier 'avec l'opinion de Riess sur la formation de ces fentes, et ressemble plus l'reffet brusque d'une secousse qui aurait brisé des couches déjà consolidées, qu'à l'action graduelle du retrait. Ces filons ou ivechSel ont depuis un centimètre

jusqu'à 20 et 25 décimètres d'épaisseur ; leur gangue est de sulfate de baryte ( spath pesant ) blanc, quelquefois mêlé de quartz et de carbonate

de chaux cristallisé. Ps ne contiennent pas tous