Révisions de la page | Historique de transcription | Journal des Mines (1796-97, volume 5)

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du minérai. Le pIus'grand nombre, au contraire, est stérile ; ceux même qui sont les plus riches ne renferment de substances métalliques que depuis le ei-hstein , n.° S , jusqu'au todte liegende , n.° mais il s'y en trouve souvent dans un même filon sur une longueur de 5 oo , 1000 et jusqu'à 1400 mètres. Le cobalt y est en nids séparés par des espaces stériles ou peu riches ; on l'y trouve à différens états, terreux ou compacte , en fleurs ou cristallisé , noir d'un gris foncé. Il est or-

TI y a près de ces mines deux fourneaux pOur la fonte du cuivre. Les procédés employés à Riegeisdorff, sont les mêmes que dans le comté de Mansfeld ( t). Le cuivre qu'on en retire contient trop peu d'argent pour mériter la liquation. Une partie est employée dans les martinets à cuivre qui existent dans ce pays, une autre est convertie en laiton.dans une fabrique appartenant au landgrave située,,près de Cassel-,ou exportée pour le même usage. On le regarde comme-un:de ceux qui s'allient le mieux avec le zinc. Le cobalt est converti en smaite , ou Heu d'é-

dinairement uni à du nickel et à un peu de bismuth Tes mêmes filons offrent quelquefois aussi des nids de minérai de cuivre , ou. de pyrites sulfureuses et arsenicales. D'autres filons coupent les premiers et contiennent quelquefois de la galène dans une

gangue de carbonate de chaux cristallisé ( spath calcaire ).

Il y a deux manières :d'exploiter Je schiste cuivreux. Si le toit de la couche est assez solide, ne donne aux travaux que 5 à 8 décimètres de haut ( r 8 à 24 pouces ) ; le mineur travaille couché,

ayant attaché à son pied un chien ( espèce de petit

charriot) où il met les fragmens de la roche à

-mesure qu'il les détache. Cette, méthode porte Je nom de krumm-hâlser-arbeit. Si la roche manque de solidité dans la partie qui recouvre immédiatement la couche cuivreuse, on est obligé de donner aux

ouvrages plus de hauteur, conme ro à Ir décimètres , et le mineur travaille assis, ce qu'on

mail, dans les fabriques de CarIshafen et de Schwarzenfels. Ces mines sont exploitées par Je gouvernement,

et pour le compte du landgrave. Elles font vivre plus de mille personnes. On en évalue le produit à. 2500 quintaux.

Des haIdes considérables et recouvertes de beaucoup d'humus, attestent l'ancienneté de ces travaux, ,

sur:.-tout aux environs de Sontra Kornberg et Morschen. On ah'certitude que celles de Riegels.:dorff étaient en exploitation en p (2). La Hesse a encore d'autres mines -de cuivre de' la.même nature ; les-unes sont à, FrankenbergStte l'Eder,, à l'ouest de Cassel, près dupays de WaP deck (3), dans une contrée peu montueuse ; elles ont été découvertes ,en. 1590.. Elles rendent 300

nomme kloplarbeit.

Les schistes ne contiennent qu'un et demi à trois pour cent de cuivre r ce n'est qu'au moyen d'une économie sévère qu'un minéral aussi pauvre peut être traité avec profit dans un pays où le charbon est cher. Il

( ) Voyer Voyag. métallurg. (2

)

Cette description des mines de Riegelsdorff est tirée prin-

cipalement d'un petit ouvrage allemand de Riess , publié et commenté par Karsten. (3 ) Voyer, pour les détails économiques de cette mine, l'ouvrage de Cancrin , déjà cité.

Journal des Mines, Frimaire an V.