Journal des Mines (1796-97, volume 5)
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l'on est conduii à adopter pour molécules intégrantes , en raisonnant de l'octaèdre de foisanite ,Comme de celui de: la chaux iluaiée (1) ; elles ne
font que .pasSer entre les arêtes de jonction des Mêmes 'tétraèdres. Les cristaux de cette substance
sont ordinairement très -perits , et il y en a de presque imperceptibles on en vdit tin dans le cabinet des Mines , dont Taxe a environ.; 6 millimètres ou 7 lignes de longueur. On trouve aussi l'oisanite en Espagne , d'où le citoyen Lannoy en a rapporté des cristaux.
8. DIOPTASE(N.N.), c'est-à-dire, visible au travers. Én-teraude,Laméthetie;Journ. de phys. , fév. r793,p; 54. Le citoyen Lamétherie , séduit par la ressem-
blance de couleur, a rapporté la dioptase à l'émeraude , et l'a mare regardée comme étant la forme primitive de cette espèce de gemme. La pesan!eur spécifique de la dioptase est de 3,3000 , ce:le de l'émeraude n'est que de 2,7755
la première ne raie que difficilement le verre
au lieu que la dureté de l'émeraude est à-peu-près
égale à celle du quartz. ta division mécanique dela dioptase , bien differenie de celle de l'émeraude, qui ,conduit au prisme hexaèdre régulier m'a donné un rhomboïde un peu plus obtus que celui du grenat , et dans lequel le rapport entre Tes deux diagonales est celui de V36 à 1/17; d'où il suit que l'angle plan du sommet est de i tid.
Enfin le citoyen Lelièvre , en traitant la dioptase au chalumeau , a trouvé qu'elle colorait en vert Je borax , et a obtenu un petit bouton de cuivre (1) Jourri. de phys., août 1793 ,p, I ;
et St:IV.
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ce qui indique une proportion plus grande de ce métal , que celle qui ferait simplement la fonction de principe colorant.
Les seuls cristaux que l'on ait encore vus de cette substance , dont on ignore le pays natal , se présentent sous la forme de dodécaèdres à six pans verticaux , qui sont des parallélogrammes obliquangles , avec des sommets composés de trois rhombes
légèrement obtus , dont l'angle supérieur est de
93' 22. Ces dodécaèdres résultent de deux décroissemens , l'un par une simple rangée sur les bords
inférieurs du noyau , et qui produit les six pans;
l'antre par une rangée sur les angles latéraux' , d'où naissent les faces terminales :.les joints natnrels sont parallèles aux arêtes supérieures da dodécaèdre, et il suffit de faire mouvoir la dioptase à la lumière , pour les apercevoir à l'aide d'un chatoiement très-vif, qui perce, pour ainsi dire, à,
travers le cristal. C'est de là qu'est tiré le noix de dioptase.
29, LAZULITE, nom dérivé du mot azuI ,par -
lequel lei Arabes désignent cette substance (1).
Lapis lazuli, de Lisle, t. II, p. 49 Id. Lamétherie Sciage., t. Lee, p. 306. L'analyse que Klaproth a faite de cette substance,
se rapproche beaucoup du ré,sultat de Marcgraf, , et indique en même temps une différence de nature entre le lazulite et là zéolithe à laquelle on l'avait rapporté. 30. ZÉOLITHE, c'est-à-dire, pierre bouillonnante. --
OU a confondu sous ce nom plusieurs substances de nature différente. Leur distinction en e9ëce de Boot, Gclreila, et lapid. hist., J. Ii.. e. eXIX.