Révisions de la page | Historique de transcription | Journal des Mines (1796-97, volume 5)

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323 ) elles 'qui sont le résultat immédiat de la cristallisation. Romé de Lisle a cité ( 1) des cristaux de chaux

fluatée en octaèdres, dont il n'y a que deux angles solides, situés aux deux extrémités d'un même axe, qui soient interceptés par des facettes. Les cristaux de-sa collection qui lui ont suggéré l'idée de cette variété de forme , ont effectivement une facette carrée qui intercepte un des angles solides de l'octaèdre , et à laquelle il supposait, avec raison , que devait correspondre une facette semblable dans la partie opposée , qui est fracturée ; mais les autres parties ont aussi des défectuosités qui ne permettent pas de décider si les cristaux complets n'auraient pas présenté la forme de la variété cubo-octaèdre. Chaux fluatée émarginée , P B B ; l'octaèdre primitif à douze facettes marginales, de Lisle ,t.

p. ip ; variété 4. Le citoyen Cordier, ingénieurdes mines, m'a donné un groupe de cristaux de chaux fluatée dont plusieurs présentent cette va-riété.

Chaux fluatée cubo-dodécaèdre A 'A' B 13 (fig.

29), de Une, t. Il, p.

iété 2,..c Inci-

dence de s Sur j, 7. Chatix fluatée bordée, A 'A' "(A B 'B2)

(2)

3 o) ; le cube avec vingt-quatre facettes géminées,, qui semblent former une bordure autour de (fig.

(I) Cristal., t. II, p. z g , var. 2. (2) Les lettres renfermées dans la parenthèse , se rapportent à l'angle solide situé en devant, qui a la même position que d

(fig ioL

chaque carré, de Lisle, t. II, p. 15. Incidence de x sur x, 126d 56' 8", et sur j, 161d, 31' 56".

On saisira plus aisément la structure de cette

variété , en la comparant avec celle de la précé-

dente. Dans celle-ci, les faces s, s

(fig.

29), sont

produites par des décroissemens qui agissent parailélement aux bords B B (fig. 24) du noyau ; de manière que -si l'on menait sur la face s , située en. avant (fig. 29 ) , une ligne qui passât par les angles n, t, le milieu de cette ligne répondrait au

milieu z d'une des arêtes c d (figure i ï) du noyau ( i ) , laquelle serait coupée à angle droit

par la ligne dont il s'agit. Concevons maintenant que le décroissement devienne intermédiaire_, et que les bords des lames de supposition , au lieu d'être parallèles aux arêtes cd, dk, &c. , s'inclinent à leur égard en 'prenant successivement des positions analogues aux lignes r u, r rn , g h g f, &c. ; la géométrie fait voir que, dans ce cas, les deux faces produites l'une par la série des bords alignés comme r u, z y, l'autre par celle des bords (Tm répondent a rm, zp, seront toujours sur un même plan parallèle à celui du triangle p z y : de même il se formera , vers l'angle c , deux faces situées sur un seul plan parallèle à celui du triangle I z q. Or, à un certain terme , les faces p z y, I z q , s'entrecouperont sur une ligne qui aura la même position que celle qui serait menée de n en t ('gure 29): il en résulte qu'au lieu d'une seule face s, on en aura deux désignées par x x (fig. 3 o), qui produiront le même effet que si les deux moitiés de la face s (fig. 29), dont l'une est située à (,) Cette figure représente le noyau, dont chaque face a été sous-divisée en une multitude de triangles dont les uns sont des faces d'octàdres, et les autres des faces de tétraedzes.