Journal des Mines (1796-97, volume 5)
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indique dans les montagnes de Roideras et d'Af. caras , qui sont un rameau de celles d'Orospeda
Jayet.
elles appartiennent à l'infant D. Gabriel : leurs produits pourraient être transportés, d'un côté , à Madrid , et de l'autre, en Andalousie et à Carthagène. Derrière Azuago , entre Valmes et Espiel, dans la Sierra - Morena, il y a des couches de cette substance, de 2. mètres d'épaisseur, qu'on extrait pour la machine à vapeurs des mines d'Almaden. On en exploite aussi en Catalogne. Le jayet, en espagnol dzabache , se trouve principalement près de Coboalles , village de l'évêché
d'Oviedo en Asturies. On en fait des boutons et
Soufre.
d'autres petits ouvrages. On retire de la terre du succin en deux endroits de la même province. Plusieurs montagnes d'Espagne offrent du soufre natif, particulièrement dans les provinces de Grenade, Arragon , Asturies et Andalousie. Celui qu'on trouve dans cette dernière province, à Conil
près de Cadix, dans des montagnes.. de pierre puante , est en gros cristaux purs et transparens. Carbure
de fer.
Substances
eir."Çffi'lu"'
La vente du soufre est réservée à la couronne. On connaît, dans le commerce , la plombagine 'd'Espagne (pottlood des Hollandais ). M. Dillon dans ses voyages, dit que cette substance se trouve près de Ronda, dans le royaume de Grenade.
On retire près d'A icaras beaucoup de calamine, qui s'emploie dans la fabrique de laiton établie en cet endroit. Cette mine, riche et abondante, est située, suivant Larruga, dans la montagne de Cedar del mundo , au pied de laquelle passe la rivière du même nom. Il ajoute que la calamine qui en orcivient est exempte de mélange de soufre, de fWet, de plomb.
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Une mine de cobalt a été découverte, il y a 40 ou 5 o ans , dans la vallée de Gistain , l'une de celtes des Pyrénées , au - dessus et à l'est des villages de Plan et de Saint-Jean , dans une montagne que BorVes dit très-élevée : la roche dominante est feuilletée, le feldspath y domine, et ,. suivant M. floppensack , il n'y manque que du mica pour que ce soit un véritable gneis. Il y a aussi des bancs de schiste siliceux ( hiesel sch.;efer ) d'autres de mica schisteux ( glimmer schh;fer ) rouge .et gris. Vers la région moyenne de la montao-ne du côté de l'ouest, est un banc de schiste b. noir , friable, souvent bitumineux, et dont la puis-
sance, qui est d'abord de 6 à
I
o mètres, va en
augmentant en s'étendant du tnidi au nord , où elle en a 20. Ce schiste est appuyé contre un banc de feldspath ronge, de 2. pouces au plus d'épaisseur , adossé contre des couches de pierre calcaire.
Le banc de schiste est traversé par des veines
(triimmer ) de minerai de cobalt, dirigées sur six heures , qui vont en s'élargissant , n'ayant d'abord que 3 ou j. lignes , et parvenant ensuite jusqu'à une puissance de 5 pieds et plus. Elles offrent d'abord, près du jour , du cobalt terreux mêlé d'ocre jaune, auquel se joint peu-à-peu du cobalt noir fuligineux (inulmig ), quelquefois du cobalt brun , et très-rarement un cobalt merde - d'oie , spongieux ( schlachig ) ; plus loin ces variétés disparaissent et les veines sont remplies uniquement de speissecobalt très-fin. Ces veines sont coupées absolument par les bancs calcaires ou par celui de feldspath rouge ; il y en a dont on a retiré jusqu'à 5 et 600 quintaux de minerai pur , compacte, et à grains d'acier (stahl derb ). Les parois de ces mines sont aussi pénétrées de cobalt. Dans le commencement de cette exploitation, on
Cobalt,