Révisions de la page | Historique de transcription | Journal des Mines (1796-97, volume 5)

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eux, quoique queTquefois les paysans en découvrent en labourant la terre dans les anciennes 'laides. Elles ont été remplies par les eaux. Enfin il existe des filons d'argent très-riches où ce métal

se montre, même au tour, à l'état de minerai fuligineux , dans les montagnes près d'Arazena, Nabos , Galasvia, Albuquerque, AzayaIa , Pegnaflor, , Fuente-de-Cantos et autres ; mais ces filons sont

restés intacts, et ne paraissent rneme avoir été l'objet d'aucune recherche. Larruga cite d'anciennes mines d'argent à Almodovar del Campo ( ) , et une entre 13 et Miraffores, province de Ségovie.

Les mines de Guadalcanal et de Cazalla, dans l'Estramadoure, dont nous parlerons dans la suite plus en détail , sont donc les seules mines d'argent qui, dans ces derniers temps, aient été en Espagne, l'objet d'une exploitation suivie etrégulière. Quoique l'or ne puisse plus maintenant occuper une place dans le tableau des richesses métalliques de l'Espagne , puisqu'on n'en exploite dans ce pays aucune mine, il n'en est pas moins indubitable que du temps des Romains l'exploitation de ce métal étaitTobjet de travaux considérables et une source abondante de richesses. Nous trouvous, sur-tout, dans le 3 3.e livre de l'Histoire naturelle de Pline, S.2.1 , des détails intéressans sur la manière dont ces travaux se conduisaient de son Si l'on en croit le rapport, de Jean Te A. ad a , cité par le P. Pineda , la mine de Viila-Gutierra , dans le territoire d'Almodovar del Campo , à peu de distance de Séville , s'exploitait dans le commencement du siècle dernier , avec tant de succès, )

( 409 ) temps. Ces détails, qui tiennent à l'art des mines n'ayant pas toujours été bien saisis par les traducteurs de ce naturaliste , j'ai cru faire plaisir à mes lecteurs de leur en offrir un court extrait. Lorsque l'or se trouvait en filons réguliers et suivis , les Romains attaquaient ces filons par des puits et des galeries ( ), et ils nommaient canalicium l'or qu'ils en retiraient, à cause des canaux ou galeries qui partaient des puits et se dirigeaient en différens sens ( ). Ces travaux n'avaient rien de particulier , et ressemblaient à ceux qu'on pra-

tique de nos jours. On employait du bois pour les étayer

qu'à peine pouvait-on s'assurer de son existence ( nec sciêre esse dan fodêre ) , ou contenu dans ces filons courts et superficiels , fréquens au sommet des Pyrénées, que les mineurs nomment des coureurs de to,-aun , on était obligé , pour le retirer, de

briser d'abord ces rochers , ou plutôt des pans entiers de montagne , et d'amener ensuite de l'eau sur ces fragmens , pour en séparer les parties métalliques.

Pline appelle la première partie de ce travail

• tibia monthan , ou dans la langue du pays arrugia,

et il donne , dans cette même langue, 'le nom de con-uga à la seconde opération qui était celle du lavage. La manière 'dont s'exécutait ce genre d'ex-

ploitation; était de la plus grande hardiesse (3 ). P-Ateorum set-obi/tus efoditur ( attrunt.)

15o à 300 ouvriers. Le chevalier Je'rhme Ayanzo , chargé par

territoire , trouva qu'il rendait xi onces d'argent par quintal-.

tellus ligneis C011111111iS suspenditur.

miné dans les terrains ou lès roches des montagnes,

qu'elle rendait par jour 170 marcs d'argent: On y employait

_Philippe II de visiter les mines d'Espagne , ayant essayé un minéral d'argent provenant de la-Venta del Hierro , dans ce même

,

Mais lorsque l'or se 'trouvait tellement dissé-

)Vagaistur Iiilier:arum carafes per bilera

(

,

indi.nornine inventu. ) Opera vicerit gigantgat.

,

et Etc