Journal des Mines (1796-97, volume 5)
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( 418 ) de potasse. Ce précipité , recueilLi sur le filtre lavé , et séché au rouge, pesait 27 grains. C'était de l'alumine. La portion du précipité C qui n'avait point été attaquée par l'alcali caustique, a été redissoute
à l'aide de l'acide muriatique , que l'on a ajouté en excès, afin que l'ammoniaque ne précipitât point la magnésie , s'il y en avait. On s'est ensuite servi de cet 'alcali pour saturer la dissolution. Il s'est
formé iànprécipité rouge-fauve. La liqueur surnageante, filtrée et réunie aux eaux de lavage du précipité formé par l'expérience précédente , a été saturée par lé carbonate de potasse ordinaire ; il s'est formé un précipité blanc. On a fait bouillir pendaniirois quarts d'heure. Au bout de ce temps , il se formait encore un dépôt par la potasse caustique. quand on 'en a eu ajouté èn excès , la Liqueur &Venait louche, en faisant passer à travers l'air expiré dès Pciiinions. On s'est servi de ce moyen pour précipiter les dernières portions de chaux que :la liqueur tenait en dissolution. On avait eu la précautioride verser un peu d'acide sulfurique dans la liqueur, avant de Ia saturer avec le carbonate de potasse ;.il.,ness'était formé aucun précipité. Le précipité formé dans l'expérience pré)cédente, a. été traité par 'l'acide sulfurique étendu d'eau il n'y a pas eu de dissolution sensible , il s'est 'produit seulement une vive effervescence : on
a
.
filtré, et la liqueur claire a donné un léger
précipité par la potasse caustique. Ce dernier précipité , recueilli sur le filtre lavé et séché, pesait t 'grain : on l'a traité aVec
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l'acide sulfurique, qui ne. l'a point- dissous : 'on Pi jeté sur le ïltre., :et la liqueur claire a donné par l'ammoniaque un précipité si. faible , qu'il était impossible ae. l'apprécier : ce ne pouvait être que de la magnéie. Les deux Précipités réunis de l'expérience G pesaient 44, amris. Le premier était du sulfate dé chaux ; le second était 'd'ali-ord de la chaux caustique , _qui est.passée ensuite à l'état de carbonate , ,par-fa. longue exposition à l'air. Ces quantités. éqUivalent , ctaprès Berpnann, à I 4 grains de chaux -caustique.
Le ,précipité formé par l'ammoniaque dans l'expérience _fg,. a été redissoù s par l'acide unifiatique ; on a ensuite précipité par le carbonate de potasse saturé, et on a filtré sur-le-champ..
La liqueur filtrée, réunie aux eaux de la-
vage , a été saturé-é,par fapbfâse caustique, dont
on n'a versé que la quantité nécessaire pour neutraliser l'acide carbonique qui tenait en dissolution le carbonate de manganèse. Ce sel métallique, s'est déposé sous la forme d'une poussière blanche qui bientôt est devenue rose. Recueilli sur le filtre, il avait une apparence cristalline : il pesait 3 grains
ce qui équivaut à 1,5 grain d'acide. Le précipité la été redissous de nouveau par l'acide muriatique , et précipité par le carbonate de potasse neutre ; mais on a cherché vainement des traces de manganèse dans la liqueur filtrée il avait été entièrement séparé dans la première opé;
ration. Le précipité resté sur le filtre a été lavé, et séché au rouge il pesait 17 grains. C'était del'oxide de fer noir.
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