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Journal des Mines (1796-97, volume 5)

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a été précipitée en entier dans l'expérience F,

de magnésie par le carbonate de potasse saturé.

c'est que la, proportion d'alumine et d'oxide de fer

-était. beaucoup plus considérable que dans les mélanges employés. On voit donc que la quantité de magnésie précipitée par l'ammoniaque, dépend de la proportion d'alumine ou d'oxide de fer qui se trouve ,avec elle en dissolution. C'est un fait auquel on doit avoir égard dans l'analyse des pierres oit ces substances se trouvent réunies.

On peut donc établir ainsi les proportions des parties constituantes de la ceylanite Silice 0,02. AlUmine 0;68. Magnésie 0,12. Oxide de fer ,

Perte .

("j98.

.

0,02-

J'ai ensuite séparé l'alumine de l'oxide de fer , par Ta potasse caustiqne : cette séparation s'est faite complétement.et avec la plus grande facilité :, j'ai obtenu ensuite chacune de ces deux dernières substances parles moyens indiqués dans la première analyse. L'alumine pesait 34 grains, et l'oxide de fer 7.grains; ce qui correspond assez bien avec le premier résultat. J'ai voulu savoir aussi si l'acide sulfurique n'attaquerait pas la ceylanite ; j'en ai mis en conséquence quelques grains qui me restaient, avec cet acide très-concentré, et purifié par la distillation. Après ayoir fait bouillir pendant quelques heures dans un matras, j'ai observé quelques cristaux formés par le refroidissement. Le mélange ayant été

renversé dans une capsule de porcelaine, on a fait évaporer l'acide -surabondant , par une forte

Polir rendre les résultats de: cette analyse plus certains, je l'ai recommençée sur 48'grains de 13

chaleur ; on a redissous ensuite le résidu dans l'eau, à l'exception de quelques légers flocons assez semblables à de la silice , qui nageaient dans la liqueur.

Après -avoir traité , c omme <la pi-entière fois, la ceylartite avéela potasse caustiqb.e, j'ai délayé la

point , s'est prise en magma , sans donner de cris-

masse d'ans l'eau, et je l'ai disS0iite dans l'acide muriatique.':'Cette dissolution'in'a,' présenté les mêmes difficultés que la preinière fois, quoique

de la matière qui , pendant l'ébullition, avait sauté hors du matras , on n'a pas cherché à déterminer 9 les proportions. Ces expériences prouvent , 1.° que les pierres qui ne contiennent pas une grande proportion de silice , lors même qu'elles ne contiennent presque que de l'alumine , sont très-difficilement attaquées par la potasse caustique, et que l'acide sulfurique, au contraire, les dissout assez bien ;

même matière , en employant des, 111qellS différens. di

Cette magnésie contenait un atome de fer et d'alu mine , que j'ai séparés à l'aide de l'ammoniaque.

j'eusse employé une «proportibiicieH. "potasse'Plus considérable -.j'ai' été obligé ,,,p0tit-: à`v'oir une dis-

solution complète , de traiter ois succesSiveinent les résidugyParli potaiecktiStique. Après avoir séparé un gramn de silice à-peuprès par une forte évaporation> j'aleséparé 6 grains

La dissolution , évaporée jusqu'à un certain

taux réguliers. Comme il y avait eu une portion