Journal des Mines (1796-97, volume 5)
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( 455 ) Leau coup d'opérations , ne présente pas un atome de sulfate de potasse ; et ii faut décomposer les cristaux eux-mêmes d'alun par les procédés ci-dessus, pour rendre sensible la potasse.
.à base de prouvé, ï ° que tp.us .les spis neutres.: potasse.; produisaient le nie.me .eft-tt .pOur: la cristallis)ation de l'alun que la potasse., pure ; 2.° que l'effet -
e't ait toujours en raison de la quantité de potasse qU'lls..çontienneut ; 3.° que .la soude et les sels, neutres à base de soude ,.oeuvent également déter, miner la cristallisation de l'alun; mais que , dans ce cas , falun de ient , par le seul repos , blanc et opa-; que, ce qui annonce combinaison intime des sels employés avec le sulfate d'alumine.
.
L'alun du commerce est donc un trisuIe formé -
L'action du sulfate de potasse.sur le sulfate d'alu.
mine primitif, est si prompte , que si on mêle une 2o degrés, avec une dissolution de Ce dernier dis.solution saturée .du premier, il en résulte', presque
dans le moment, des cristaux d'alun. Le résultat de 'l'expérience est si prompt., qu'on petit en faire un objet de démonstration dans une leçon, de chimie.
Ces procédés, ,devernts aujour4'hui des opérations de fabrique, prouvent évidemment qu'il n'est point question 'de saturer un prétendu .excès d'acide pour amener l'alunit parfaite c;ristallisation, Il est de la nature de l'alutt..d',être-:acide comme c'est la, nature de la crème de',tattre-,:du sel d'oseille, &c. Si l'on sature cet excè.s- d'acide , on altère la nature de ces sels,. et. on en change les qualités. II est encor.e...d.e.,la.nature. de tous ces sels .de devenir eux,mLémes-,clissoly ans , et de former ries trisuIes avec let diylet:ses bases.
Le sulfate...4lalternine jouit de cette propriété
comme les autEes,.7(,le .publierai incessamment fo résultats de toutes-ses. combinaisons. ).. Lorsqu'on a mêlê de Ja potasse ou du str.ille de potasse .a des .dissplutions d'alun, la combin,tison devient_intime itne. se forme que des octaèdres I.;analyse des ea itx -Inertes provenant do
par le sulfate d'alumine et la potasse. Lorsque l'alumine n'est pas dans une proportion suffisante-, il en résulte le sel soyeux dont nous avons parlé. Lorsque l'alumine est simplement combinée avec ,
on n'obtient qu'un sel en écailles , peu
consistant, et très-soluble dans l'eau.L'alun du commerce làche son alumine avec d'autant plus de facilité, qu'on élève davantage la proportion de la potasse : de là vient que, dans teintures, on ajoute du tartre, de la soude ou de la potasse aux dissolutions d'alun.;, par ce moyen , le principe colorant soutire avec plus de facilité l'alumine qui doit lui servir de base; et l'acide, restant en combinaison avec l'alcali, li ne Produit plus un effet destructeur sur l'étoffe ni sur la couleur. Les expériences que nous avons rapportées cidessus, nous présentent des résultats qui peuvent encore nous éèlairer sur les usages particuliers affectés à chaque sorte d'alun dans les opérations des ans.
Il est reconnu que l'alun de Rome, celui de fabrique et celui du Levant, sont généralement pré-
férés pour les couleurs brillantes de ,Ia,teinture celui d'Angleterre ne saurait les rempla:cer pour ces usages, délicnats ; tandis que ce dernier est -employé avec avantage dans .les ateliers où l'on traite les peaux par l'alun. Si nous rapprochons de la nature de C2S aluns les opérations qu'on exécute