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Journal des Mines (1796-97, volume 5)

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( 462 ) est employée- presque toute entière à écarter. Tes molécules les unes' des antres. 11 est quelquefois nécessaire, dans les arts ou- en physique , d'avoir égard aux dilatations des Métaux.

Dans ce cas, le rappOrt de dilatation, suivant une seule dimension , pour un degré du thermomètre étant donné , on multiplie la fraction qui représente ce rapport , par le nombre de degrés dont la température a été élevée puis on dOuble- le produit s'il s'agit d'estimer la dilatation de la surface , et on Je triple si Pon se propose d'estimer celle du volume (.1. ); après quoi il ne reste plus qu'à multiplier fun ou l'autrede.ces produits-par- fa surface Ou par .1a solidité du corps , pour avoir la quantité absolue de la dilatation, Ainsi l'on sait par l'expé1.iet-rée , qu'une verge de fer se dilate de 3 fro- de sa

longueur, pour un degré du thermomètre décimal ( 2 : d'où il suit, que si la ,température d'une masse de fer égale à deux décimètres cubes, a été

élevée de cinq degrés du thermomètre cUcimal , et qu'on veuille déterminer sa dilatation en volume , il faudra d'abord multiplier par et par 3 ce qui donne la fraction Multipliant 75-fi-,-,

ensuite par la solidité , on aura 72.-Vedm- cube ou. décim. cube pour l'accroissement en volume. 3125 (1) -Les géorrieTres' concevront aisément que cette méthode

eterfüitrà: coiliderer la surfitce proposée.; &amuie celle d'un re'étttn.gle 'qui lui serait qgal,Qu la solidité comme celle d'un pïtralffi ipipMe ; à cliel-chgr. nsuite l'accroissement de cette Ail-face ou de écuc s&;I:lité, ei fitisant varier chaque dimension d'-'appes iiléi donnée de la dilatation , et en rejetant du résultat les. fractionS dont le chirrominaieur est affecté d'une puissance qui: passe le, premier ,clegaé. Cette marche est analogue à celle que l'On'snit dans la différenciation des surfaces et cies solidités.

( z) Lorsqu'on emploie le thenflometre dit de Réaumur, la

aiTatation eit de

f>diar daque degré,

La

( 463 ) La fusibilité n'est que l'effet de la dilatation portée jusqu'au degré où la force expansive du calorique l'emporte tellement sur l'affinité réciproque des molécules , que celles-ci peuvent se mou-

voir librement en tous sens , et céder à la plus légère pression.

Le mercure encore à l'état de .fusion froid de 37d, 5 du thermomètre décimal par un , ou de 30d du thermomètre dit de Réaumur, et le platine résistant sans se fondre au feu le plus de nos fourneaux , présentent une des plusviolent grandes distances qui séparent les limites entre lesquelles

varient les propriétés des corps naturels (i). Ordre des fusibilités.

Mercure, E tain ,

Plomb,

Argent,

Or,

Cuivre,

Fer,

Platine. 9. Électricité. Les substances métalliques à l'éta,t de métal , possèdent éminemment la faculté conductrice de l'électricité. On la retrouve encore dans quelques substances dépourvues du brillant métallique , comme certains morceaux d'argent rouge , les. cristaux d'étain brun, &c. A l'égard des corps métalliques qui ont l'apparence vitreuse, comme le zinc sulfuré , le plomb carbonaté , ils se (1)

Il serait à souhaiter que l'on fît une suite d'expériences

plus exactes que celles qui ont été tentées jusqu'ici à une autre propriété qui dépend aussi cita calorique, relativement , savoir , la

faculté conductrice de ce fluide. Journal des Mines , Ventdse an V.