Journal des Mines (1796-97, volume 5)
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rapprochent ordinairement des substances terreuses, en ce qu'ils sont idio-électriques , et acquièrent l'électricité vitrée ou positive par le frottement. Il reste encore aux chimistes une multitude de
recherches importantes à entreprendre, pour fixer nos connaissances sur la véritable nature d'une partie des substances métalliques ; pour faire , quelque sorte, le triage des seuls principes essentiels à leur composition , et pour saisir ceux-ci sous leur 'véritable forme. C'est une espèce de problème où il faut, par des recherches délicates , démêler les constantes d'avec les variables, et assigner leurs fonctions avant de déterminer leurs valeurs. Dans l'incertitude où nous sommes encore sur un grand nombre de faits d'où dépend cette solution , nous. préférerons des dénominations un peu vagues , à celles qui, en précisant davantage leur objet, pourraient énoncer des erreurs ; et de plus , nous aurons soin d'exposer , à mesure que l'occasion s'en. présentera , les doutes qui naissent de la différence entre les résultats d'analyse publiés jusqu'ici relativement à plusieurs des mêmes substances. Voici l'ordre que nous suivrons pour la classification des espèces comprises dans un même genre, à moins qu'il n'y ait une raison d'en user autrement pour conserver la liaison de ces espèces entre elles .° Métal natif, lorsqu'il existe a.° Métal combiné aVec un autre métal ;
3.0 Métal oxidé 4.0 Métal combiné avec des combustibles;
5 .° Métal combiné avec des acides.. Les Valeurs relatives des métaux considérés sous je point de vue du commerce, et le rang que chacun
occupe dans l'estime des hommes ont influé sur
l'arrangement qu'on leur a cIgnné dans les méthodes
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-elles.4nêmes. Ainsi toutes les Mines qui renfermaient de l'or, ne fàt-ce
qu'accidentellement et en -petite quantité , ont été regardées. - d'espèces distinctes et placées dans lecomme autant genre de l'or. La même chose a eu lieu par rapport à l'argent et au cuivre associés à d'autres métaux d'une moindre valeur commerciale, et par une suite de ce principe, on s'est permis plusieurs doubles emplois , en plaçant telle mine alliée avec un métal pfus noble dans le genre de ce métal, et en remettant dans son propre genre la même mine rétinite, du peu-près ; à ses principes essentiels. moins à-. avoue que ce mode de classification n'a Bereynann dement physique ; mais il pense qu'on aucun fou-. doit le préférer en faveur des mineurs , qui sans cela seraient obligés de chercher
sous des noms étrangers
la plupart des substances qui Sont à leur égard des mines. d'or, d'argent ou de cuivre ( ).
Il nous a paru, au contraire,
qu'une méthode devait offrir aux mineurs, comme ralogistes , un moyen d'étudier la à tous les mine:nature en ellemême , indépendamment de toute étrangère , et que l'avantage de considà-ation réunir sous un même titre tout ce qui concerne un même objet d'exploitation , devait le céder à celui de mettre chaque être à sa place, et de le présenter sous ses véritables rapports avec tous les autres. Ainsi, dans le cas d'une combinaison intime, Te métal le plus abondant décidera du rang que doit occuper la mine qui le renferme ; et dans le cas d'une union simplement accidentelle, d'un métal plus précieux avec celui les alliages dans lequel réside le vrai caractère de la mine , seront cités à la
J'Ciagrephia r
mi.ler p.
r 6.
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