Journal des Mines (1796-97, volume 6)
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( 5°8 )" à l'état mine de plomb noire. Le plomb sulfuré y est lames disposées confuségranuleux , ou en petites de joints ment , et l'on n'aperçoit aucun indice naturels dans les fractures. phosphaté, On a trouvé à Pontgibaud , du plomb dont le citoyen en mamelons d'un jaune verdâtre, phosFourcroy a retiré par l'analyse, outre l'acide d'acide arsénique, qui peutphorique , une portion être n'y est entrée qu'accidentellement.
5.e
ESPÈCE.
Plomb molybdaté ; molybdate de plomb des chimistes. t. III, Mine de plomb jaune de Bleyberg-, de Lisle, tungstique p. 387, note 72. Plomb minéralisé par l'acide Sciagr. t. II ou molybdique. Plomb jaune, Lamétkerie
J?. /19. Entre autres propriétés , il a celle de colorer en bouilbleu l'acide sulfurique avec lequel on le fait point cristaux ne m'a lir (1 ). La petitesse de ses permis jusqu'ici d'en déterminer la structure.
6.e ESPÈCE. Plomb sulfaté; sulfate de plomb des chimistes. Vitriol de Plomb minéralisé par l'acide vitriolique.
plomb , Laniétherie , Sciagr. t. II, p. 107.
ordinaire-.
Il cristallise en octaèdres réguliers le trouve dans l'île ment d'un petit volume. On d'Anglesey. (t ) Journ. des mines ,
XVII, p. 27.
(509) SECOND GENRE. 'e
Cuivre. À L'ÉTAT MÉTALLIQ,CIE,
1.'"ESPÈCE., Cuivre natif Cuivre natif et des fourneaux, de Lisle, t, III, p. 305. Cuivre natif, Lainétherie , Sciagr. t. II. p, 125".
Les cristaux de cuivre natif de Sibérie présentent quelquefois distinctement la forme cubique. J'ai reconnu, entre autres variétés , le solide cubododécaèdre, ou le cube à douze facettes marginales , qui , étant prolongées jusqu'à se rencontrer , produiraient le dodécaèdre rhomboïdal. J'ai pesé spécifiquement un groupe de ces mêmes
cristaux, dégagé de toute gangue , dont le poids dans l'air était de i 65 grains j'ai eu pour résultat 8,5844 , quantité bien supérieure à la pesanteur spécifique du cuivre de rosette , qui, suivant les expériences du C.e" Brisson, n'est que de 7,78 80. Cette différence indique dans le cuivre fondu une grande porosité , qui se trouve encore prouvée par le rapprochement dont les molécules de ce métal sont susceptibles au moyen de l'écrouissage ; en sorte que le cuivre passé à la filière a pour pesanteur spécifique 8,8785 , ce qui fait une augmentation de densité d'environ Le même savant a trouvé que dans l'alliage du
cuivre avec le zinc, d'où résulte le laiton , il se faisait une sorte de pénétration, d'où il résulte que la denSite de cet alliage est plus grande d'environ que