Journal des Mines (1796-97, volume 6)
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( 5L4) nous venons En résumant tous les résultats dont l'alumine , voilà
de parler , abstraction faite de gris ; huit substances que l'on a retirées du cuivre l'ar, savoir, le cuivre, l'argent , le fer, l'antimoineévident le soufre. Il est le mercure , l'or et senic , qu'accesque plusieurs de ces substances ne sont Si l'on comsoires à la composition de cette mine. on trouve que pare les deux analyses précédentes , et de soufre, les proportions de cuivre, d'antimoine y sont à-peu-près les mimes , et que celles des
La mine dont autres principes varient sensiblement. combiil s'agit ici serait-elle essentiellement uneNous en premières substances l naison des trois voir nos plus habiles revenons toujours au desir de leur travail un nouveau degré chimistes ajouter à les quescherchant à résoudre de perfection, en dans l'analyse les et à retrouver tions de ce genre, celle-ci pouvait vrais matériaux de la synthèse, si attendant, nous avons encore préféré avoir lieu. En qui ne détermine auune dénomination vulgaire ,, cune limite. d'argent conLa variation que subit la quantité d'après tenue dans le cuivre gris , et qui est sensible cités, avait les résultats d'analyse que nous avons espèce particudonné lieu de distinguer comme , les masses lière, sous le nom de mine d'argent grise distinction qui a où ce métal abondait davantagede; Born , Lamétherie été supprimée avec raison par Suivant la remarque et d'autres naturalistes célèbres. Napion (1) , les mineurs de certains .
du chevalier
ai ré-
, grains et granots , je les chevalier Napion , en deniersfaciliter la comparaison ayec
duites en centièmes, pour
résultat obtenu par Klaproth.
p. 174, (i) Mém, de l'acad. de Tarin, 1791 ,
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endroits de la Hongrie et de la Bohe me , et ceux du Hartz , ont appliqué aussi à ce qu'on appelait communément fahleq, d'autres noms qui étaient
autant de synonymes de mine d'argent blanche, tels que ceux de weisgultigeq, weisgulden et weisseq; tandis que les Saxons désignaient par ces mêmes noms , des mines très-différentes, ce qui a jeté une grande confusion dans la nomenclature, et, par une suite nécessaire, dans les idées, dont les noms sont les signes représentatifs. Nous avons déjà parlé à l'article du plomb p. 5 o s , d'une mine qu'on a appelée weisgultiseq, et qui est très-distinguée de notre cuivre gris. Celle qu'on exploite à Schemnitz sous le nom de weissguldeneq, ou simplement weissgulden , paraît s'en rapprocher davantage. Le fond de la couleur est Je même, avec une teinte plus claire ; la cassure est plus luisante , et forme des inégalités plus saillantes; la poussière est d'un rouge sombre. Ces caractères ont été déterminés d'après un très-bel échantillon que le citoyen Besson, inspecteur des mines ,
a rapporté du lieu même. Les citoyens.
le Lièvre et Vauquelin en ont essayé chacun un frag-
ment au chalumeau. On a reconnu que la mine contenait une proportion considérable d'argent 'unie au cuivre et à l'antimoine ; mais le soufre paraissait y être en petite quantité. A l'égard de la mine nommée weisseq par les Saxons , ce n'est qu'une pyrite arsénicale argentifère ( i ) , dont nous parlerons à l'article du fer arsenié.
Le cuivre gris subit quelquefois une altération qui lui donne une couleur noirâtre : c'est alors (
Mém. de l'acad. de Turin, p, i8
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