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Journal des Mines (1796-97, volume 6)

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et l'on peut remarquer. que parmi les différentes substances connues sous le nom de sels, les seules qui aient une couleur essentielle sont deux substances métalliques, savoir, le cuivre sulfaté et le fer sulfaté.

La forme primitive du cuivre sulfaté est un parallélipipéde obliquangle que l'on peut considérer comme un prisme oblique dont les pans

sont inclinés entre eux de i 24, d'une part , et 5 5' 5 9' de l'autre, et dont la base fait avec l'un de ces pans un angle de r o9d 2 1 et un de 70d 39' avec le pan opposé. La même base est inclinée sur l'un des deux autres pans, de t 28f' 32' et de 5i 2 8 ' sur celui qui lui est opposé. Je ne connais jusqu'ici que le feldspath dont la forme primitive soit aussi un parallélipipède obliquanAle dans lequel les faces qui composent un même angle solide ont des angles de mesure différente. Le prisme du cuivre sulfaté devient octaèdre, ou même décaèdre, par des lois simples de décroissement; et il se forme, assez souvent autour de chaque base, des facettes soit marginales, soit angulaires, tantôt solitaires, tantôt géminées, temées , &c., d'où résulte une série de variétés qui toutes ont été exactement déterminées d'après la théorie.

TROISIÈME GENRE. Fer. CE métal , déjà répandu avec une immense profusion dans les mines qui lui sont propres s'introduit presque par-tout, et remplit, pour ainsi. dire , toute la nature de ses différentes cations. Une multitude de substances terreuses telles que les serpentines , le feldspath opalin, le

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corindon, &c. le renferment sous la forme de

grand nombregrains attirables. Il fait dans un plus colorant. Le bleu. encore la fonction de principe le vert de l'éme-

, du saphir , le rouge du rubis les veines colorées le jaune de la topaze, raude , agathes et des des qui diversifient la surface l'effet de son union avec l'oximarbres, &c. sont pourrait dire, proportions; et l'on gène en diverses , que règne minéral (1 ) du moins par rapport au le pinceau , c'est presque quand la nature prend toujours le fer oxidé qui est sur la palette. L'opinion qu'il existe du fer natif, n'est fondée jusqu'ici que sur la rencontre de morceaux isolés fontes et se qui pouvaient provenir d'anciennes enfouis dans la terre. trouver accidentellement .

i." ESPÈCE. Fer oxidulé,

Nous nommons ainsi le fer uni à une assez petite quantité d'oxigène pour permettre à ce métal d'agir fortement sur le barreau aimanté. Liste, attirable à l'aimant , de

Fer noirâtre octaèdre , en octaèdre t. III, p. 117. Mine de fer cristallisée Lamétherie, Sciagr., t. III, p. 158. Ibid., p. 166 1, et

I 68 K.

La première variété de cette espèce, qui offre la nature , est le fer sa forme primitive produite par des cristaux d'un pouce octaèdre , dont on trouve en Suède et en Daléde diamètre et davantage carlie , et d'autres plus petits en Corse et ailleurs ordinairement engagés dans une stéatite feuilletée. C'est à cette espèce qu'appartiennent plus particuiièrement les morceaux de fer naturellement (1) On a aussi attribué au fer la couleur du sang et celle des fleurs, mais sans en donner de preuves suffisantes.