Journal des Mines (1796-97, volume 6)
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D°
Ter oligiste
ESPÈCE.
c'est,à, dire , qui n'est que très-peu
.e
l'état
métallique.
Les corps de cette espèce donnent par la tri, ou à l'aide de la lime , une poussière. rouge qui annonce une oxidation beaucoup plus turation
avancée que -dans, les deux précédentes , sur-tout dans la première : c'est à cette même espèce qu'ap-
partiennent les mines de fer de l'Île d'Elbe et de Framont. Son article, tel qu'il a été composé pour. traité, se trouvera à la suite de cette classe.. -4.ç
ESPÈCE.
Fer arsenié. Mine d'arsenic blanche , cul porte aussl les noms de pyrite blanche arsenicAe , Ce mispichel,» et de mine de
jèr arsenicale, de Lisle, t. IIJ, p, 27 Fer natif Mêlé
d'arsenic ; mispickel , Lamétherie, Sciagr. , t. II, Arsenic avec fer, minéralisé par le soufre; mispickel , ibid.,
p. 216. De Borne et Lamétherie regardent cette mine comme une triple combinaison d'arsenic , de fer et de soufre ; mais le premier fournit lui- même un
sujet de douter que lé soufre lui soit essentiel.,
lorsqu'il dit, en parlant de cette même ruine : cc Ag D? feu, elle se volatilise, en formant un vrai réalgar, à moins que la quantité de soufre qui se trouve DD
dans cette combinaison, ne soit trop petite (1)DD. Le fer arsenié cristallise ordinairement en prismes
droits à bases rhombes, dont les angles so.nt viron I ovi et 77d. Cette forme paraît être celle du noyau et des molécules intégrantes assee Çata., t5 jj p. 197,
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souvent elle est modifiée par un sommet dièdre (1), dont les faces triangulaires se réunissent sur une arête parallèle à la petite diagonale du rhombe primitif. L'inclinaison respective de ces triangles est d'environ r 5o5 , et leur surface est communément striée dans un sens parallèle à l'arête qui leur sert de base commune. Quelques minéralogistes ont appelé mine d'argent blanche le fer arsenié , argentifère ; c'est le weisserz des Saxons (2). 5.e
r.seÈc E.
Fer sulfiffé ; sulfure de fer des chimistes. Pyrites martiales ; marcassites , de Lisle , tome III, page 208. Fer minéralisé par le soufre , Lamétherie. Sciagf. , t. II, p. 17; et 177. Le nom de pyrite, sans aucune addition, désigne ordinairement les substances de cette espèce, dans
la langue des anciens minéralogistes. Ce nom
signifie un corps igné ; et Henckel observe qu'il convient, sous plusieurs rapports, à cette substance,
qui étincelle par le choc du briquet, renferme
un principe très-inflammable, savoir, le soufre, et est selon lui la cause des embrasemens souters'en rains Ç 3 ). 11 rappelle aussi qu'autrefois on pierres à servait Comme on fait auiourdhui des fusil, pour garnir les carabines et les mousquets. (i) Plusieurs naturalistes se servent , en pareil cas, du nom de pyramide dièdre, qui est cpntraire, aux premières notions' de la géométrie. (2.) Mém. de Pacad. de Turin, an. 1791,-p, 184.
Pyritologie , Paris, I76o-,p. j2.
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