Révisions de la page | Historique de transcription | Journal des Mines (1796-97, volume 6)

( 540 Y couleur tantôt rouge et tantôt brune ; mais dans ce dernier cas, la poussière qu'on en détache au

moyen de la lime est communément jaunâtre. Quoique la couleur des hématites rouges clique une oxidation plus avancée, ces corps renferment quelquefois des particules à l'état de métal, ce , qu'on n'observe point à l'égard dès hématites .brunes. Les. morceauxappelés particulièrement sanguine et pierre è brunir, acquièrent l'éclat métallique par le. poli. Ils forment comme la nuance entre cette espèce. et le fer oligiste. On peut rapporter ici I' eisenram des Allemands connu sous le nom de fer micacé rouge. Variété b. Fer xidé limoneux, Mine de fer terreuse ou limoneuse, de Lisle, t.

p. 297. Ocre martiale, ib, À p..293. Mines de fer limoneuses, Lamétherie , Sciagr, t. II, p. 172.

Nous réunissons sous cette variété les mines de fer en grains , en géodes , connues sous le nom tetites , en masses plus ou moins compactes , ou sous la forme d'une Matière pulvérulente , que l'on a nommée ocre martiale. De Ce nombre est le crayon rouge des dessinateurs, (lite nous appeIonsfer oxidé graphique. Ces différentes substances doivent sou-

vent leur origine au fer sulfuré décomposé , dont les particules délayées dans l'eau , ont été ensuite chariées par ce liquide et déposées dans différentes

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une grande partie des mines que l'on exploite pour les convertir en fer forgé. Le métal qui en provient renferme quelquefois une certaine quantité d'acide .phosphorique , qui 1e rend aigre et cassant. C'est

ce que l'on appelle fer cassant è froid H. 11 est

vraisemblable que l'acide dont il s'agit a été fourni par la terre qui accompagnait le fer, et qui devait

cet acide à des débris de végétaux (2). Ceci annonce la possibilité qu'il existe aussi dans la nature

une combinaison directe de fer et d'acide phosphorique, qu'il faudrait nommer fer phosphaté. J'ai des bâtons de crayon rouge qu'un physicien

a convertis en aimans par l'action du feu. Le

citoyen le Lièvre a observé en général qu'il suffisait de. chauffer au chalumeau un fragment de fer oxidé, pour lui donner des pôles.

9.e ESPÈCE. Fer prussiaté natif. Ocre martiale bleue, de Lisle., t: III,. p. .294. Fer

en chaux phlogistiqué d'une manière particulière ; bleu de Prusse natif, Lamétherie , Sciagr. t. II, p. r81.

Bergmann regarde cette substance comme analogue au fer prussiaté artificiel ; mais il observe. qu'elle en est distinguée par sa couleur , qui est d'un bleu moins intense, par la manière dont il est pro-

duit et par diverses propriétés (3). Au reste, il ne

cavités.

Les ocres mélangées d'argile ou de chaux carhonatée en proportion très-sensible, doivent être renvoyées à l'appendice général qui sera placé à la fin du traité. "r4e. Le fer oxidé limoneux en grains arrondis, forme

(l) Beisimann attribilait la fragilité de la fonte, dans ce cas, à

t,in métal qu'il croyait être d'une nature particulière, et appelait syderire. .t.

(2) Foureray, Élém. d'hist. net, et de chimie, édit. 1789 , p. 205, et I. IV, p. 420. (3) Sciagr, édit: de Lapeftheyie , ibid.