Journal des Mines (1796-97, volume 6)
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paraît pas que la composition du bleu de Prusse natif soit encore bien connue, et la théorie même du bleu de Prusse artificiel laisse quelque chose à désirer.;
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IO.' ESPÈCE.
Fer sulfaté ; sulfate de fer des chimistes. Vitriol martial , de, Lisle, t, I, p. 33!. Fer vitriolé ; Vitriol de fer ; vitriol vert, Lamétherie , Sciagr. , t, I
p. 530. Sa forme primitive est un rhomboïde aigu , dans lequel l'angle plan du soinmet est de 79d 5o', et l'angle latéral de iood s o'. Les inclinaisons res-
pectives des faces sont de 98437 d'une part, et S I.' 2 3 ' de l'autre.
ESPÈCE. Fer carbonaté; carbonate de fer des chimistes. Mine de fer spathique, de Lisle, t, III, p. 28!. Fer avec manganèse et terre calcaire, minéralisé par. l'acide aérien; mine de fer blanche, Lamétherie , Sciagr., t. II,
P. 174Les cristaux de cette mine ont une parfaite analogie avec ceux qui proviennent de la chaux carbonatée pure , soit que l'on considère leur structure, ou les formes cristallines sous lesquelles ils se présentent. On peut ajouter à celles qu'indique Romé rie Lisle, le rhomboïde équiaxe ( vulgairement lenticulaire ) , à six facettes angulaires latérales , parallèles aux rhombes du noyau , et le rhomboïde inverse ( spath calcaire muriatique de de Lisle). Les cristaux de celui-ci, qui sont petits, mais très-réguliers et isolés, ont été trouvés par le citoyen le Lièvre, à
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à M-ongelo , entre Saint -Jean Pied- de-Port et Mauléon , dans les basses Pyrénées , où ils étaient engagés dans des masses de chaux sulfatée. Cette mine , selon Bergmaim , est naturellement blanchâtre, ce qui l'a fait nommer mine de fer blanche; mais sa surface exposée à l'air, brunit peu-à-peu , et
finit même par noircir , ce qui provient du manganèse qui s'y trouve mêlé (1). La quantité de chaux qu'elle contient varie beaucoup ; elfe va quelque-
fois jusqu'à la moitié du poids , et n'est jamais
nulle (z). On sait que cette mine rend par la fonte 'un fer 'd'excellente qualité. Les opinions des naturalistes sont fort partagées sur
fa formation du fer carbonaté. Quelques-uns l'on; regardé comme une combinaison directe d'acide aérien et de fer (3). Ce serait déjà une chose peu probable que cette combinaison d'où résulterait une molécule intégrante et des formes cristallines parfaitement semblables à celles de la chaux carbonatée, sur-tout si l'on considère que la molécule dont il s'agit s'éloigne des formes primitives qui font en quelque sorte la fonction de limites , et sont cominunes à plusieurs substances. Mais la difficulté s'accroîtra de beaucoup, ce me semble, si l'on demande pourquoi le carbonate de fer renferme toujours de la chaux.; Suivant Romé de Lisle (4), l'oxide de fer minéralisé
par l'acide , aurait remplacé la terre qui , saturée (i) Opusc., t. II,p. 587. (2.) Ibid., p. 200. Sciagr., z.e Crist., t. III, r. 283 ; véyq attsi à la p, 83.
Journ, des Mines, Germinal an V.
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