Journal des Mines (1796-97, volume 6)
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ctiatix et ciment, ce que M. HoppensaCk regard&
comme meilleur marché et au moins aussi bort que le muraillement à pierres sèches , pourvu. qu'on ait soin de laisser un 'libre écoulement aux eaux. I-xtraction.
Les ouvriers étaient dans l'usage , lorsque M. Hoppensack fut nommé directeur, dé- Se passer de main en main le minérai et les déblais- fusqu'au bas des puits, dans des paniers, ce qui se nommait trecheo : il est parvenu à supprimer cette mauvaise!' " Méthode, et à y substituer des chiens ou petits dia-. riots ( t ). Les paniers à 'Minérai , nommés sacras , sont de spart , ainsi que les cordes dont on se sert pour les élever à l'aide des treuils. Ces cordes sont solides , peu coûteuses , et tout-à-la-Lfois plus fortes et plus légères que celles de chanvre. Les paniers se font sur les lieux , avec du spart d'Andalousie--; les cordes, toutes fabriquées, viennent de la Même province. L'auteur parle de deux machines, à molette , mues par des mulets: k première sert à tirer' le minérai de la galerie fa plus profonde; là seconde élève. les' eaux dans de grands seaux , ou même,
du minérai , lorsque les eaux sont assez basses depuis la seconde galerie : les eaux qui se rassemblent plus bas , sont, élevées jusqu'à cette- galerie au moyen de pompes -à bras-. La quantité d'eau W.
extraire dans tous les travaux, est de 1-200 pieds cubes par vingt-quatre heures. On travaille à une; Machine à vapeurs , dont te piston aura cinquante pouces ( environ treize 'décimètres ) de- diamètre (
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J'observerai cependant que dès -1719 , épdcfne du 1111ési:
enoire qee Jussieu lut à l'académie , sur les mines d'Almaden , on faisait usage de petits chariots ; cas' il y en a de représent4e dans la ligure jointe à ce Mérnoire.,
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Tes - principales pièces ont été fondues en Angleterre. On emploira , pour la chaudière , de la houille provenant de Belmes et d'Espiel, à douze lieues d'Espagne d'AImaden.
Deux ateliers de forgerons, composés l'un de onze fewc et l'autre de huit, sont attachés spécialement à ces mines, pour fabriquer et réparer les outils nécessaires. Quoique tous les travaux des mines d'AImaden
Direction
communiquent entre eux, on lés divise cependant des travaux. en deux parties , dont chacune a ses officiers , 'son atelier de forges, ses magasins , &c. Celle qui est
le plus à l'ouest , se 'nomme la mine de la Hoya où del Pcv ; l'autre se nomme la mine de la Cas-
tille. Les officiers de chacune d'elles consistent en un veedor ou inspecteur, un maître mineur , trois caupatas ou contre-maîtres , .et huit adludans ; il y
a aussi deux
elerdores
, dont la fonction est de
veiller aux accidens du feu. L'autorité du direc= leur s'étend non-seulement sur les deux parties mais aussi sur toutes les mines de mercure situées dans l'arrondissement d'Almaden ; il a sous ses ordres un ingénieur. Un bureau , nommé la`Contaduria , est chargé de toutes les recettes et les dépenses. Les animaux de trait nécessaires pour le service des mines , sont réunis dans un bâtiment qu'on nomme la Factorie , au nombre de soixante mulets et de deux cents boeufs environ : c'est aussi là que l'on fait et que l'on conserve les charrèttes. La fonderie forme une enceinte particulière , opération, à quatre cents pas de la ville ; elle renferme , outre inétailurgi-. les fourneatax, un magasin de mercure de peaux ques. de mouton , et des divers outils nécessaires ; une fabrique pour les vases de terre cuite, et plusieurs bureaux.
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