Journal des Mines (1796-97, volume 6)
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d'un vert iaunâtre , tandis que ceux qui proviennent du carbure de fer, ont leur couleur ordinaire,
.QUATORZIÉME GENRE. Titane. LA difficulté qu'on a éprouvée jusqu'ici pour
réduire l'oxide de cette substance', nous laisse ignorer quelle serait sa pesanteur spécifique dans l'état métallique.
ESPÈC r. Titane oxidé.
Schorl. rouge, de Lisle ,t. II,p. 421; ibid,,p, 422 note 141. Schorl rouge, Lainétherie , Sciagr. , t. p. 282. Romé de Lisle paraît etre le premier qui ait parlé de cette substance, qu'il avait observée en longues
aiguilles dans le quartz appelé cristal de Mada-
gascar ; il en cite aussi des échantillons en prismes solitaires, qui venaient d'Espagne , d'où effectivement le citoyen Launoy en a rapporté depuis : mais le principal gisement de cette substance était la Hongrie , où on la trouvait en prismes cannelés,
ce qui était, dans l'ancienne manière de voir, un des indices auxquels on reconnaissait pour schorl un nouveau minéral. Le baron de Born a décrit ce prétendu schorl dans son Catalogue , tome L" , F. 1-68 , n.° Nous devons une grande partie des cristaux de cette même substance que l'on voit ici dans différentes collections, aux attentions éclairées du citoyen Lefebvre Dellancourt, qui , d'après des ren-
seignemens très-vagues que fui avait donnés le
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baron de Born, est parvenu à la retrouver dans les monts Crapacks (I). A l'égard du titane de France , il y avait longtemps qu'il en existait des morceaux entre les mains de divers particuliers , et l'on s'en servait même à la manufacture de Sèvres pour colorer la porcelaine en brun (z) : on l'avait pris tantôt pour du spath adamantin , et tantôt pour une mine d'étain très-difficile à réduire. L'examen de la structure de ce minéral et de ses propriétés physiques, me fit conjecturer qu'il pour,rait bien être de la même nature que le schorl
rouge de Hongrie, dont le célèbre Klaproth venait de dévoiler la véritable composition. J'ai publié mes observations sur cet objet dans le n.' XII
du Journal des mines, note 2, à la pcieg,?46"; et l'on trouve dans le n.° XV-, p. 10 et suiv., la vérification de cette conjecture, d'après l'analyse faite de la même substance par les citoyens Traugildin et Hecht.
Le titane oxidé a été aussi observé au n'ont
Saint-Gothard par le célèbre Saussure (3), qui lui -a donné le nom de sagenite , du mot latin sagena , qui signifie un filet, parce que ses cristaux forment des espèces de réseaux , par la manière dont ils se croisent.
J'avais annoncé qu'un échantillon de titane de France , qui m'avait été montré par le citoyen (
) Journal des mines, n." Y71, p. y 1. Journ. des mines, XV, note à la page 27, Voyage dans les Alpes, p4 et suiv,