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Journal des Mines (1796-97, volume 6)

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( 706 ) ±tl'à on dirige des galeries horizontales dans ,seule bonne couche que l'on y connaisse. Suries bords de la Seine, dans les collines de la eotheguyon , les craies présentant des escarpe mens , on voit à découvert les couches de silex ; et une de ces couches, qui contient de bons cailloux pour les pierres à fusil , n'est pas à six toises de la surface supérieure de la grande masse de cru ces détails, nécessaires pour bien dé-terminer la variété des silex propres aux pierres à fusil. 13.evenorts à l'art de, les fabriquer. Instrunzens. La:.

instrumens qui servent au caillouteur à

façonner_ la pierre à fusil , se bornent au nombre de quatre. .° Une petite masse de fer à tête carrée (pl. XXIII,

rJ,dont le poids ne surpasse pas deux livres environ un kilogramme ) , et peut être moitié moindre , avec un manche de sept à huit pouces de longueur,( 19 à zo centimètres ). On n'emploie point l'acien:à cet instrument, parce que trop de

fig. (

dureté rendrait ses coups trop secs et lui ferait fendiller Ie caillou lorsqu'onl'emploie à le rompre. 2..-Unlizrteau à deux pointes, auquel Ia position Tdes points de percussion donne beaucoup de coup

(fig. 2). Ce marteau, qui doit être de bon acier,

bien trempé , n'a pas un poids qui passe seize -onces ( cinq hectogrammes) , et peut être moindre jusqu'à dix onces ( trois hectogrammes environ ) ; .il est monté sur un man,che de sept pouces ( dixneuf centimètres ) de longueur, qui le traverse de panière que les pointes du marteau se trouvent plus

( 707 ) rapprochées de la main de l'ouvrier , que le centre

de gravité de la niasse : la forme et la grosseur des marteaux des différens caillouteurs varie un peu ; mais cette disposition se trouve dans tous ,et c'est à elle qu'est due la force et la certitude de son coup. Un petit instrument nommé roulette qui ,

représente une roue pleine, ou un segment de cylindre de 2 pouces 4, lignes ( (3 millimètres )

de diamètre , et de 4 lignes (9 millimètres) d'épais-

seur (fig. 3) : son poids ne surpasse pas I 2 onces

( 3 6 hectogrammes environ ) ; il est fait d'acier non trempé , et est adapté à un petit manche de 6 pouces ( t 6 centimètres ) de longueur, qui le

traverse par un trou carré percé à son centre. 4.0 Un ciseau taillé en biseau des deux côtés ; semblable à un fermoir de menuisier , long de 7 à 8 pouces ( 19 à 20 centimètres) , large de 2 pouces ( 5 4, Millimètres ) , d'acier non trempé 4) : par sa pointe il s'implante dans un bloc de bois qui sert en même temps d'établi à l'ou-

(b

vrier , et en ressort de 4. à 5 pouces ( i ià 13 centimètres).

A ces quatre instrumens on peut joindre une. lime pour' aiguiser de temps en temps le ciseau., Procédés.

Après avoir fait choix d'une bonne masse de

Procédis

pour tlles silex pyromaque , on peut diviser toute l'opéra- tes pierres tion en quatre temps. à fusil. Rompre le bloc. L'ouvrier, assis à terre , place Je caillou sur sa

cuisse gauche , et frappe dessus de petits coups avec la masse, pour le diviser en plus ou moins

D3.