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Journal des Mines (1796-97, volume 6)

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( 7 e."1'.:

Chardon, qui de la Berarde aboutit par le coi. de Saix au val Godemard , et qui a près d'une

fa conquête en 534.. Il fut compris dans l'étendue de pays usurpée par Boun , et passa de même sous la domination des empereurs. Le lien qui l'attachait -à l'Empire se relâcha par degrés ; il devint le Partage des dauphins de Viennois. Tout le monde sait comment les différentes possessions de ces seigneurs , réunies sous le nom collectif de Dauphiné, furent cédées, en i34.9 , à la France par le dernier

lieue d'étendue , le mercure se soutenait à t9 pouces et demi-ligne, ce qui indique 1700 toises au moins d'élévation; et les pics voisins s'élèvent encore deux ou trois cents toises au-dessus. Ces pics lui ont paru dominer sur toutes les montagnes non$eutement du département des Basses-Alpes , mais

de tout le ci-devant Dauphiné, et même sur le mont Viso , placé sur la frontière du Piémont et qui d'un côté donne naissance au Pô, et de

d'entre eux. Lors de la nouvelle division de la. République, le département des Hautes-Alpes a -été composé de la partie méridionale du Dauphiné

T'autre au Guil

lintitrophe du Piémont, et Gap lui a été donne l'Our chef-lieu. Sa population est de ii 6obo à

J17000 habitans sur 55 myriamètres carrés , ce qui fait 21 00 habitans environ par myriamène carré,' oit 414 par lieue carrée. Les plus 'hauts sommets de cette branché des Alpes se trouvent dans la partie septentrionale du département , et sur-tout vers les sources de la Serera.ise , qui arrose le val G odemard , et vers celles

-du Vençon , qui descend au bourg d'Oisons. Nous n'avons trouvé, relativement à leur élévation , que , des approximations assez vagues. Le C," naturaliste de Grenoble, regarde les glaciers de la

Berarde comme le centre de cette partie des Alpes (1) : en effet , ils donnent naissance à la Romanche , à la Bonne , à ta S.everaise , au Drac et aux trois ruisseaux qui 'partent de l'Argentière, Vallouise et le Mortestier, , pour se confondre dans

la Durance ; de sorte que les eaux qui en découlent , vont dans toutes les directions. Le même itaturaliste a trouvé qu'au sommet du glacier-dit (i) JournalPiry s'igue , -1783, Iliaoire. des pimtes

viii

rauphine,."

cht

,

l'une des rivières qui alimentent

la Durance. Il est à desirer, , pour l'avancement de la géographie physique de la France, que la

véritable élévation de ces montagnes soit déter-. minée avec encore plus de précision. Nous devons à ce même naturaliste l'indication de neuf glaciers dans le ci-devant Dauphiné ; savoir,, ceux des Sept-Laux ou Lacs, de Glezir,, de J'Ant-du-Pont, de Rousses-en-Oisans, de Venoz , de la Berarde , du Lautaret, de la Vailouise , et enfin celui du Mont-de-Lans en Oisans , le phis grand de toute la province, et qui a deux lieues de long sur une largeur considérable. Il a trouvé., par le baromètre, l'élévation de Briançon de 650 toises au-dessus de la mer, et celle de la montagne de Ch ail lo-Ie-V ieux , d'enyiron 1700 toises. parle aussi de l'Obiou , montagne calcaire fort élevée dans le Dévoluy , et en tout temps couverte de neige. La minéralogie de ce département est mieux .

çonnue que celle du département des Basses-

Alpes... Cet avantage est particulièrement dû aux travaux de Guettard. Nous savons , par ce natutzliste, que parmi.les montagnes alpines de cette