Journal des Mines (1796-97, volume 6)
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--Brillante et d'un gris cendré : on en fait des pierre Cnrre de Cas-
, fl. 121.
Le C. Bontoux demanda, en 17139 , la concession de filons de plomb qu'il prétendait pouvoir être exploités avec avantage dans les communes de
la Grand et Orpierre; mais le C. Schreiber, , qui visita peu, de temps après cette partie du département , est d'avis qu'il n'y a dans ces communes aucun gîte qui mérite d'etre exploité. D'ailleurs les
seuls bois à proximité sont ceux de la forêt de Cha'lotisse , dont le transport serait difficile et dispendieux faute de chemins.
ANTIMOINE. LE C." Schreiber a remarqué, en 1790 dans Un ruisseau sur le côteau de Coignac , le même dont il a été question à l'art. des mines de fer, ,.n.° 3 , une espèce de filon de spath calcaire, renfermant du sulfure d'antimoine gris, qu'unira bitant d'Orpierre avait exploité et pris pour un filon de mine de plomb.
PIERRES, SELS, EAUX MINÉRALES. Lft, pierre magnésienne , à laquelle on donne
fort improprement le nom de craie de Briançon ne provient pas de Briançon , comme ce 'nom semblerait l'indiquer : cette ville n'en est que l'entrepôt ; elle ne se trouve même pas sur le territoire
français. Le lieu d'où on la retire a passé sous la domination piémontaise par la conquête que la cour de Turin fit, en 1703, de la ville de Ferles-
/relie , qui lui fut cédée à la paix de 1713.
La.
carrière est située dans la montagne de la Rousse, qui communique de Fenestrelle à Javin. Le hameau de Brailly , vallée de Saint-Martin , près de Perouse en Piémont, offre une autre variété de la même substance , -qui est moins dense, moins'
°Haires.
La partie du territoire français d'où , réunies sous le nom de
coulent les eaux qui
Guil , passent au château de Queyras , est abondante en serpentines , sur-tout dans les montagnes où coule le ruisseau de l'Aigue-blanche , depuis le col Aignel jusqu'à Serre-de-Molines. En quelques endroits de ces hautes vallées , on fait usage de cette pierre , soir pour bâtir, soit pour tailler 'des auges ; mais lorsque Guettard visita ces contrées , le village de Saint-Veran était le seul où, l'on eût essayé d'en tirer un parti plus avantageux on en faisait des vases à cuire les alimens , des encriers , des moules à couler des balles , &c.
Cette serpentine est d'un brun noirâtre, fine, et d'une dureté médiocre. Peut-être serait-il possible de donner plus d'extension à cette petite branche d'industrie , et de rivaliser avec les Saxons , qui fabriquent un grand nombre d'ustensiles de différentes formes , avec la serpentine que l'on extrait
dans leurs montagnes à Zôblitz. On exploite suivant Guettai-d , à la petite Viste, près de MontLibre , ci-devant Mont- Dauphin , un marbre à
taches arrondies , rouges et blanchâtres , 'qui se trouve au-dessus des roches feuilletées et près du calcaire ordinaire. Guettard indique du plâtre ou sulfate de chaux,
Près de Briançon, au-dessous du fort de Randouil let, à droite de la vallée de Servières; 2.° Dans la vallée arrosée par I'Aigue-blanche, sur la gauche de ce ruisseau, au-dessus de Queyras,
presque vis-à-vis Saint-Veran , commune dont nous venons de parler à l'occasion de ses serpentines. Le lieu est indiqué sur la carte de Cassini par tes none de col Gypsière et de roc Gypsière.
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