Journal des Mines (1796-97, volume 6)
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La pente de la Loire à Roanne, en descen-; , est , par lieue de deux mille toises 4 ligne5. 6 Pieds / de . . .. ........ . 'o 4... 7 . à Orléans
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8. 7Mais cette pente, comme on peut le croire, est bien différente 'lorsqu'on remonte le fleuve. Nous
avons vu qu'il une lieue au-dessus de Roanne, elle passe sur des roches très-dures qui lui donnaient
il n'y a pas long-temps, une chute, de roche en roche, de huit pieds ; mais une compagnie qui s'est établie il y a environ soixante ans pour nettoyer son lit depuis Saint-Rambert jusqu'à Roanne moyennant un droit sur les bateaux , aplanit insensible-
ment ce passage , ainsi que bien d'autres écueils,. et diminue les dangers.
VOLCANS DU FOREZ.
sont exactement que des buttes ou des rusées qui se sont fait jour de bas en haut, au travers des rochers, des montagnes et des terrains de la plaine. On n'y
a point encore découvert de cratères; et s'il y
en a eu, ils ont été détruits par les injures du temps. On peut d'autant mieux présumer qu'ils n'ont pas existé , qu'on ne voit aucune coulée jetée sur les flancs , et qu'aucune substance de ce genre ne se rencontre jamais au-delà de la base de ces fusées.
Ils ne montrent entre eux aucun rapport, aucune
liaison à la surface de la terre; ils sont absolument isolés en apparence; on les prendrait pour des jeux bizarres de la nature , si l'on n'avait pas des objets de comparaison dans les volcans voisins , et si la ressemblance des effets ne faisait pas juger de la ressemblance des causes. On en trouve dans la plaine , au pied de la montagne, et même dans la haute montagne, à près de mille toises de hauteur : ou peut présumer qu'ils ont été poussés hors de terre , aux extrémités des veines ou ramifications subalternes faisant suite et placées aux extrémités
Cette province a eu ses volcans, ainsi que celles qui l'avoisinent au midi et au couchant, telles que
d'un foyer immense qui a embrasé plus de cent cinquante lieues de pays, et dont l'action a dû être
celles du Vivarais , du Velay et de l'Auvergne
encore assez forte.
mais ces volcans ont des caractères bien différens ils ne montrent pas cette activité , ces bouleversemens , ces coulées de matière fondue, cette grande variété dans les produits du feu , cette liaison entre eux, que l'on rencontre dans les trois provinces
voisines; ces lacs qui sont en partie des bouches à feu inondées ou produites par les affaissemens occasionnés par la soustraction des matières que le feu a soulevées au jour ; cette multiplicité de scories, de laves, de basaltes , épars dans les champs , qui montrent un rapprochement , un ensemble de ces anciens feux souterrains. Les volcans du. Forez ne
Lorsqu'on quitte Je Forez pour entrer dans le Velay, on parcourt un espace de. sept lieues où l'on ne voit que des roches ordinaires qui n'ont éprouvé aucune altération de la part des feux souterrains. C'est à Chalançon , premier villagé du Velay, que l'on trouve le pays brûlé, et où tous les signes de l'embrasement sont rapprochés; car les basaltes y sont errans dans les petites plaines comme dans les montagnes, ce qui ne se voit nullement dans le Forez, excepté dans la haute montagne.
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