Journal des Mines (1796-97, volume 6)
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( 912 ) la noix qui correspond au pétiole : on s'en assure , qu'on avec facilité en cherchant ces caractères la terre d'ombre facilement, lors même que retrouve épingle ; le les a bouchés , en faisant usage d'une trouvent vides plus souvent même ces yeux se représentent un de Les figures 7 et 8 et sans terre.
- or, si
ces fruits avec ces trois petites ouvertures certitude que les fruits trouvés à
l'on n'a pas la
de Liblar sont absolument les mêmes que ceux moins fAreca que nous connaissons , on a auarbre du celle que ces fruits sont provenus d'un cette famille genre des palmiers ; et l'on sait que le plus, prospère que dans les zones ne croit et ne fait que chaudes du globe. Voilà donc un beau offrent à la les mines de terre d'ombre de Liblar préelles géologie ; et sous ce seul point de vue, l'attention du intérêt digne de toute sentent un ceux qui aiment à s'occuper des grandes branches d'histoire naturelle. fig. 5 , 6, On a fait graver sur la même planche, question , avec quel7 , 8 et 9 , les fruits dont il est quelques ques variétés qu'ils présentent , ainsi que bois dont les uns ont des fibres longitudinales parallèles ( fig. 1. o ) , et d'autres contournées ressemblent beaucoup à un bois de (fig. Il ) , qui palmier. On en voit un disposé en feuillets de pouvoir (fg. 12); mais il est très-difficile bois ont apassurer à- quelles espèces d'arbres ces échantillons de partenu. Des noix, et de grands déposés bois trouvés dans les mines de Liblar, , sont naturelle de Paris, au Muséum national d'histoire ainsi que des morceaux de terre d'ombre. .° On a trouvé quelquefois , entre l'écorce de prode certains arbres ensevelis à vingt pieds d'une fondeur dans la terre d'ombre , des morceaux
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résine jaunâtre : en jetant de cette résine sur les charbons embrasés , elle exhale une odeur semblable à celle de l'encens. Comme je n'ai pas pu--
me procurer de cette résine, j'ai été obligé del m'en rapporter à ce que m'ont dit à ce sujet les mineurs les plus anciens , que j'ai consultés sur les objets divers qu'ifs ont rencontrés dans les fouilles qu'ils font : aucun d'eux n'avait, dans ce moment, de cette résine pour me la donner à exami-
ner. Comme ils en aiment beaucoup l'odeur , ils en parfument leurs maisons toutes les fois qu'ils en trouvent, ce qui arrive assez rarement : je ne puis donc rien dire de positif sur cette matière, jusqu'à ce que je puisse m'en
procurer. I 2.° L'un des mineurs les plus âgés que je consultai , et qui se nommait Henri Schmis , me dit qu'il avait trouvé , il y a environ quinze ans , à six pieds de profondeur dans la terre d'ombre, une portion de bois de cerf très-reconnaissable , niais en même temps si friable et si altérée , qu'elle se détruisait facilement sous les doigts : on n'en a plus rencontré depuis cette époque. Tels sont 'les détails et les principaux faits que
j'ai pu recueillir sur les lieux relativement aux mines de terre d'ombre de Bruhl et de Liblar il reste à faire connaître l'analyse de cette terre , ainsi que les préparations qu'on lui donne pour en faire
usage dans quelques arts ; ce sera le sujet d'un second mémoire.
EXPLICATION DES PLANCHES.
PLANCHE XXIV-. Vue de /a mine de terre d'ombre des environ-s de Bruhl près de Cologne,
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