Journal des Mines (1796-97, volume 6)
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La partie supérieure de la montagne est composée de grès rouges et gris, et de schistes argileux micacés, rouges et verts ; ils recouvrent le terrain
calcaire dont je viens de parler , et forment une chaîne non interrompue jusqu'au-dessus de Weis,sembourg à l'ouest, ce sont les mêmes grès ; au sud et à l'est , c'est le terrain calcaire , que l'on rencontre entremêlé quelquefois de couches de s.chistes argileux rouges et verts. A Morsbrunn, auprès de Warth , on trouve , dans ce terrain calcaire,
une veine de terre argileuse , dans laquelle sont disséminées des pyrites martiales ; à Taunsdorf prè5
de Neubourg , il- existe, toujours dans le même terrain , une couche de schistes, épaisse de cinq à. six pieds , remplie de pyrites martiales. ( Le citoyen Hermann , propriétaire de l'usine de Gersdorf, ,
qui m'a donné ces derniers renseignemens , croit que l'on pourrait extraire de très-bon alun de cette dernière veine. La mine étant extraite de la terre , on l'expose à l'air , en lits épais de deux pieds. Ces lits sont disposés sur le plan incliné de la montagne ; les pyrites s'y effieurissent naturellement , et l'eau de la pluie en lessive les sels. Cette eau est ensuite rassemblée, et conduite, par des canaux en bois dans des rieurs.
bassins de dépôt qui lui sont infé-
Quand il vient des sécheresses un :peu trop fortes , on arrose la surface de la couche de pyrites , avec l'eau d'une source que l'on a amenée au-dessus , tant pour hâter la décomposition de
la pyrite, que pour empêcher que le vitriol martial déjà formé ne.,se:detruise. Enfin quand le lit de pyrites que l'on a exposé à l'air, a donné tous,
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..les sels qu'il était susceptible de produire, on fe renouvelle par d'autres minérais que l'on extrait de la mine. On s'aperçoit de cet état de pauvrets des vieux tas, d'abord par le peu de sels vitrioliques
qui paraissent à la surface, et -en second lieu eu cassant les pyrites , que l'on trouve passées. à_rétat
de mine de fer hépatique. Ne pourrait-on pas conclure de là, que les dépôts de mine de fer hépatique que nous rencontrons si souvent , sont dus à des veines de pyrites. martiales décomposées ?
Les bassins de dépôt qui servent à recevoir les eaux vitrioliques , sont construits en planches de sapin épaisses de deux pouces , derrière lesquelles battu de la terre. '-argileuse ainsi qu'aud es' s aons. on
Après que l'eau vitrionque a dépose dans; le bassin de dépôt les ordures dont elle était souillée
on la fait couler dans la chaudière qui est placée dans un bâtiment construit un peu plus, bas .: cette chaudière est faite avec des feuilles de plomb épaisses de six lignes, lesquelles sont soudées ensemble ; sa longueur- est de doue pieds, sa largeur de huit, et sa profondeur de vingt pouces cependant le volume .d'eaui qu'elle contient n'est que de 144 pieds cubes parce qu'on laisse deux pouces de franc' au-dessous du bord. Le temps nécessaire pour amener cette eau au point de cristallisation , ainsi que l'eau qui sert à l'alimenter et qui vient continuellement du bassin de dépôt , est ordinairement d'un jour es demi ou deux jours au plus tard : pendant ce temvs on. brûle une corde et demie, et même une corde trois quarts de bois, dont la corde est de I z pieds
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