Journal des Mines (1796-97, volume 6)
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fait est vrai , on ne pourrait l'expliquer que dans le sens contraire , c'est-à-dire , que les eaux-mères
en servant d'enveloppe aux sels contenus dans
l'eau trop étendue , et en même temps à sa concentration , les empêcheraient de se décomposer , par le défaut de contact avec l'air atmosphérique: ainsi ce ne seraient pas les eaux-mères qui fourniraient de nouveaux cristaux , mais bien les eaux vitrioligues de lessive , qui ne laisseraient pas décomposer une aussi grande quantité de sulfate de fer, sur-tout quand il faut faire évaporer une grande quantité d'eau pour les amener au point de cristallisation; car j'ai éprouvé moi-même , dans la fa-
brique de couperose et d'alun que j'ai dirigée, que pour décomposer parfaitement la couperose
qui restait dans les eaux-mères qui devaient servir à la confection de l'alun, il fallait les étendre d'une grande quantité d'eau , et les faire bouillir longtemps. Pour tirer un parti plus avantageux des eaux, mères, on avait essayé , pendant un certain temps, d'en extraire de l'alun: on pétrissait les eaux-mères avec de l'argile sèche ; on en formait des pains., que l'on faisait sécher sous des hangars ; on lessivait ensuite , et on suivait le reste du procédé indiqué pour les mines d'alun. La main-d'oeuvre que cette manipulation entraînait , jointe au bas
prix de l'alun dans ce pays, qui est voisin desla
fabriques de Nassati.- Sarrebruck, a. empêché continuation de cette fabrication. Chaque cuite fournit de seize à dix-huit quintaux de couperose ; et pendant l'année on en fabrique environ mille quintaux , qui suffisent à la
consommation du pays. On a pu voir, par le
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que l'on met à chaque cuite, que l'on ourrait plus que doubler la Ptemps
fabrication de la perose ; mais on ne le fait pas , dans la craintecoude ne pas en avoir le débit. Le quintal de couperose se vendait autrefois douze francs. On compte six ouvriers dans cette fabrique, non compris le maître mineur ; ils travaillent tourà-tour à l'extraction de la mine et à la fabrique,