Journal des Mines (1797-98, volume 7)
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ANALYSE DU SULFATE DE STRONTIAI\IE,
phénomènes prouvent que ces cristaukirSOnt-, une combinaison triple de strontiane , de soufre et d'hydrogène , et que celui-ci , en se dégageant, peut emporter avec lui la totalité du soufre contenu dans Phydrosulfure de strontiane : du reste , cet hydrosulfure a beaucoup- de propriétés communes
avec celui de baryte qui est bien connu ; c'est pourquoi je n'y insisterai pas davantage. Pour préparer le phosphore de strontiane , j'ai mis une partie de phosphore- dans le fond d'un tube de verre, etjai. placé par-desstiscleux.parlies de strontiane pure en poudre ; j'ai chauffé
.cet -appareil ,en le plaçant'verticaleMent dans mn fourneau ;:-;le phosphore s'est volatili-S'ée-Iravers la Zerre, gni 's'en estsa-4ie:',-,:`"..etiilent résulté,une combinaison solide, -moitié: fondifee:_alti-WaVait aucune odeur, maisdont la saveur-est àer-e. Un fragment de cette ma ciéreinis tri verre d'eau , donne naissance à du garz-11-d-rogne phos-
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phoré, qui s'enflamine dès qu'il a le contact de
l'air : au:reste, il ressemble presque-, par-toutes ses propriétés4. aux conibinaisons du phosphore avec
la chauxe h baryte,; -que tout le monde 'connaît aujouid'fiui. II,ine:reste maintenant, à former 'des vceux pour que l'on trouve à cette. Substance- quelque propriété, utiteï dans les arts én chimie, elle pourra servir-à remplacer la baryte dans un grand nombre de cas ; et je soupçonne que les artificiers pourront en tirer parti pour colorer leurs 'feux. 2
ANALYSE DE la Chusolithe des joadlier,r ou du commerce; Par le C,c. VAUQUELIN , inspecteur des mines, membre.
de l'Institut national.
LORSQUE j'entendais dire, il y a plus de dix ans, au C. Fourcroy , dans ses cours , et lorsque je disais, dans mon Mémoire sur le nouveau métal contenu dans le plomb rouge , que si la chimie pouvait s'exercer sur les objets d'histoire naturelle conservés dans les cabinets, elle ferait souvent des, découvertes utiles à l'avancement de cette science, je ne prévoyais pas que j'aurais une occasion aussi prochaine d'en donner une nouvelle preuve à., l'institut. Les naturalistes ont regardé jusqu'à ce jour la chrysolithe comme une pierre précieuse du second ordre , et tous l'ont rangée à la suite des gemmes proprement dites. Le C. Lamétherie , dans le Manuel du minéralogiste , l'a placée immédiatement après l'émeraude et l'aigue-marine ; le C." Sage, dans son Analyse chimique , l'a mise à côté du saphir Trallerius l'a intercalée entre l'émeraude et le grenat (I); Kirwan n'entend par chrysolithe rien ( t) Voici .comment Wallerius s'exprime, dans une note Colore est hoec gemma gramineo viridi-flavo , sur cette pierre
seu aurantiorum , omnibus gemmis , imo cristallo montana , mollior, , chalybe rasilis ; calcinata colorum transpareniiam perdit, albescens, pondere et paritin diminuitur, , certis circumstantiis per se liquabilis in vit-mm °pantin album ; in eo etiam à reliquis gernmis distinct-a, quod in momenta .fusionis codent modo phosphorescat , ut terra aluminaris , vel spatum gypsosum. Coin borace instar smaragdi fusionibus se habet quant tavten gravit-ale specifica superat ;
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