Révisions de la page | Historique de transcription | Journal des Mines (1797-98, volume 7)

AN AL-YSE l'on a fait bouillir le tout, pendant plusieurs heures,

dans un matras à long cou. Alors le mélange étendu de beaucoup d'eau , a été filtré, et la matière solide recueillie sur le papier : cette dernière,

lavée et rougie dans un creuset d'argent , pesait 116 parties, Cette matière , soumise à plusieurs épreuves , a présenté tous les caractères du sulfate de chaux. La liqueur filtrée a été évaporée à siccité

pour en chasser l'acide sulfurique ; le résidu était filant et ductile tant qu'il conservait de la chaleur ; mais il se durcissait en refroidissant, comme une espèce de verre légèrement opaque : il pesait 46 parties. Ces 46 parties de matière, dissoutes dans l'eau efmêlées avec du carbonate d'ammoniaque, formèrent ,un précipité assez abondant , qui augmenta encore par la chaleur : ce précipité , séparé par le filtre, lavé, et rougi dans un creuset d'argent, pesait r i parties ; c'était du phosphate de chaux non décomposé. La liqueur , débarrassée de ce phosphate de chaux, évaporée en consistance d'un sirop, donna au bout de quelques jours , des cristaux dont la forme est un prisme à quatre pans, terminé par des pyramides à quatre faces, correspondant aux pans du prisme, et dont la saveur est piquante et urineuse. La chaleur décompose ce sel ; l'ammoniaque se volatilise , et l'acide reste à l'état d'un, verre parfaitement transparent. Ce verre , mêlé avec de la poussière de charbon, et chauffé fortement dans une cornue de porcelaine , a donné très-promptement du Phosphore. II n'est donc pas douteux que cette prétendue pierre ne soit une combinaison de chaux et d'acide phosphorique uu véritable phosphate de chaux naturel cristallisé : cependant quoique je fusse

COMMERCE. 23 DE LA CHRYSOLITHE DU

du ré-

convaincu par l'expérience, de l'exactitude quelsultat que j'annonce , j'ai voulu l'appuyer de laisser aucune incerques autres essais , afin de ne titude sur cet objet. EXP. HL' J oo Parties de la même substance l'acide muriapulvérisée , ont été mises avec debientôt la dissoparties d'eau

tique étendu de 3 d'effermouvement lution s'est opérée sans aucun couleur. Cette vescence ; elle était claire et sans à siccité pour en dissolution, évaporée presque muriatique , a été de nouveau chasser l'excès d'acide dissolution d'oxaétendue d'eau, et mêlée avec une précipité, qui jusqu'à ce que le late d'ammoniaque, s'est manifesté sur-le-champ , n'ait plus augmenté la liqueur, filtrée , a laissé sur le papier une matière séchée, pesait blanche pulvérulente, qui , lavée et 8 parties. Ces 118 parties, calcinées fortement dansun creuset , ont d'abord- pris une couleur

dénoire , due au carbone de l'acide oxalique il est brûlé , composé par le feu. Le charbon étant blanche pulresté 54,28 parties d'une substance vérulente, âcre , dissoluble dans l'eau , verdissant

présenles couleurs bleues végétales , en un motLa liqueur tant tous les caractères de la chaux pure. d'où l'oxalate avait été séparé, évaporée jusqu'à d'une siccité a pris une couleur noire , à cause la d'ammoniaque en excès , que portion d'oxalate chaleur a décomposée. Lorsque la totalité de l'acide oxalique fut défut composée et entièrement charbonnée , le résidu la dissous dans l'eau , et la dissolution filtrée pour le débarr asser du carbone. La liqueur ,saturée avec carbonate d'ammonia que, laissa précipiter quelques légers flocons de phosphate de chaux, qui pesaient B