Journal des Mines (1797-98, volume 7)
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ANALYSE
environ une partie. Cetteliquein'; ,riiimise à l'évaporation a donné -un sel parfaiteMent à celui de l'expérience première : il étaitsemblable décomposé par l'eau de chaux; il se fondait au chalumeau, en se boursouflant , en répandant une odeur d'ammoniaque et une lumière jaune laissait un verre blanc transparent. - verdâtre ; il Ainsi, comme cette expérience s'accorde parfai tement avec la première,
non-seulement pour la
nature des principes de la chrysolithe, mais encore .pour les proportions qu'ils observent entre eux comme iI sera démontré plus bas, il serait inutile d'accumuler un plus grand nombre d'expériences elles ne démontreraient rien de plus que ce que l'on sait déjà des propriétés du phosphate de chaux : cependant , comme les chimistes ont arnoncé que le phosphate de chaux était décomposé par les carbonates alcalins saturés d'acide carbonique , j'ai voulu vérifier le fait sur la chrysolithe
- mais
quoique j'eusse pris la précaution de pierre en poudre impalpable., je n'ai réduire cette pu parvenir à en séparer les principes. J'ai varié les doses respectives des substances de différentes manières, en prenant d'abord trois parties de carbonate sur une de la pierre, et augmentant chaque fois d'une unité , jusqu'à ce que je fusse parvenu à six parties contre (
Il parait donc qûe la somme des forces qui Unissent la chaux à l'acide phosphorique,
et de celles qui retiennent ensemble les alcalis avec l'acide carbonique, est plus grande que la somme de celles
qui tendent à
combiner la chaux à nique , et les alcalis avec l'acide l'acide carbophosphorique. bus,
Berp;inan!i, Di.surrtaria.-de attraction/bus
simpli,
DE LA CHRYSOI,ITHE DU COMMERCE. 2; Cependant, pour m'assurer si Pattraction d'agré. gation des parties intégrantes de la chrysolithe
s'opposait pas à la déquoique bien divisée composition dont il est question , j'ai dissous dans rnuriatique une quantité déterminée de chrysolithe , et j'ai précipité cette dissolution par le carbonate de potasse saturé , dont j'ai mis un excès. Le dépôt formé , lavé et séché, mis avec l'acide muriatique , s'y est dissous sans aucune espèce de mouvement qui pût annoncer fa présence d'un carbonate. Cette expérience , répétée avec le carbonate de sonde et d'ammoniaque sur chrysolithe et le phOsPhate de chaux ordinaire,
n'a pas eu plus de succès. Ainsi la non- décomposition de la chrysolithe n'a pas pour cause l'attraction d'agrégation des parties intégrantes de ce sel mais les lois des affinités , qui s'y opposent. Pour donner plus de force encore à cette vérité chimique , j'ai fait une expérience inverse de
celles que j'ai rapportées plus haut, en faisant bouillir ensemble, pendant une heure , du carbonate
de chaux nouvellement formé , encore humide, et conséquemment très-divisé , avec du phosphate de soude ; la liqueur, filtrée et évaporée, a fourni des cristaux rhomboïdaux , qui avaient une saveur alcaline et qui produisaient une vive effervescence avec les acides : c'était donc du carbonate de soude. Le résidu terreux rassemblé sur le filtre, ayant été bien lavé , fut dissous dans l'acide muriatique ; il produisit une effervescence assez vive, parce qu'on avait employé un excès de carbonate de chaux : la dissolution , mêlée avec de l'ammoniaque caustique, donna un précipité assez abondant, qui était de véritable phosphate de chaux. ,
Il n'y a donc plus de doute maintenant glue le