Révisions de la page | Historique de transcription | Journal des Mines (1797-98, volume 7)

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DÉPARTEMENT mémoire decet événement : on en reconnaît l'empIa- cernent, au-dessus de Monaco , dans le nom de la Turbie, qui est une corruption de celui de Tropho. L'inscription fastueuse qui l'accompagnait, a sauvé de l'oubli une douzaine de peuplades qui occupaient les différentes vallées de ces montagnes. Ces différentes tribus appartenaient toutes à la nation des Liguriens - Celtiques ( Celtoligyes ). Les habitans des Alpes-maritimes étaient distingués par l'épithète de chevelus ( copillati ). Leur capitale ou du moins celle des Vediantii , était la ville de Cemenelium, dont les ruines se reconnaissent encore, it deux kilomètres au nord de Nice, en un lieu qui porte le nom de Cimiez elle fut, jusqu'au quatrième siècle , le chef-lieu de la province romaine des Alpes-maritimes, et la résidence d'un préfet. Les Lombards la détruisirent au huitième siècle. On y voit encore des vestiges d'un Tout près de cette ville celtique, amphithéâtre. les Phocéens de Marseille en fondèrent une, dans plus favorable pour le commerce. Il une situation probable que les naturels du pays virent avecestpeine cet établissement formé sur leurs côtes par des étrangers, qu'ils tâchèrent de s'y opposer les armes à la main, et que les Grecs triomphèrent de leur ,résistance ; c'est du moins ce qu'indique le nom de Nice ( en grec victoire ), qui fut donné à cette nouvelle ville. Elle resta sous la dépendance de Marseille , sa métropole, à-peu-près aussi Iong-temps. que les Romains respectèrent la liberté de cette république ; elle eut ensuite les mêmes maîtres jusqu'au douzième siècle. Profitant alors de la faiblesse des comtes de Provence, elle secoua le joug presque entièrement. On la voit, pendant ce siècle et le Suivant, figurer parmi les villes libres

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.2 DES ALPES-MARITIMES. que le commerce avait enrichies, se gouverner en forme de république , s'allier avec les états d'Italie , et traiter même de souverain à souverain avec les seigneurs auxquels le reste de la Provence obéissait. Ceux-ci finirent néanmoins par l'assujettir de nouveau. En 13 88 , Nice et son territoire se donnèrent au comte de Savoie, pour se soustraire aux troubles civils qu'une succession contestée avait excités en Provence ; et l'un des anciens possesseurs ratifia cet acte en t4,1 , moyennant une somme d'argent.

Le nom de Nice en Provence resta cependant à cette

ville, pour la distinguer d'une autre Nice située

dans la Lombardie.

Pendant plus de -400 ans, le comté de Nice fut ainsi une province des états 'de lamaison de' Savoie :; mais il vient d'être réuni de nouveau la France , par le traité conélu avec la ,cour de Turin , et il fait désormais partie intégrante dela République, sous le nom de département des Alpesmaritimes. Ainsi le Var a cessé d'être la ligne de

démarcation entre la France et l'Italie7: cette riL. vière ,guéabIe,, ou Plutôt ce torrent, qui ne peut -servir- qu'au flottage des bois, et dont le cours entier n'est que de quatre à cinq mYriamètres , rte méritait guère, en effet , cet honneur ; la France ,a aujourd'hui des limites plus naturelles , du côté montagnes,cp.bi:ioccupent .du Piémont, .dans la partie septentrionale de ce départe-ment. pour Les Romains n'avaient qu'un 'seül communiquer de .l'Italie dans'lw:Gggles

province des,Alpes-Inaritimes ; c'éta;frà. voie V.9-

qui régnait le long de la cote ,la

pikinontaise a valu à ce départeiint:Une secota,ele

grande route, pour communiquer directement avec

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