Journal des Mines (1797-98, volume 7)
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du M. Perdu.
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VOYAGE DU C.C. LAPEYPeOUSE 46 47 AU MONTPERDU. 'Toulouse ; le citoyen Parquier s'était joint à nous; êpoque , et recouvert de deux à trois pieds de neige, cinq guides, qui portaient des vivres et qui creu- ferme en entier le passage : son grand diamètre, de saient des gradins dans les neiges et les glaces ,- l'est à l'ouest, peut être évalué à 974 mètres ( ssoo à 58.4 metres sur les traces de l'intrépide Fe)-rière : telle était la ) , et le petit, du nord au midi, composillon de notre caravane. Je supprime les ( 300 toises ) ; il est séparé , par de vastes accume.détails de l'itinéraire, pour commencersur-le-champ lavions de neige , d'un superbe glacier , qui , au ma narration. s nord et à l'est , revêt en amphithA.tre les escarpeLe Mont-Perdu élève majestueusement sa tête mens du sommet du Mont- Perdu : à l'ouest , le chenue et arrondie au-dessus , dont le nom seul indique a cylindre ' cy in re d u Marboré us es pics u uccarroy, , qui lui servent de base au nord; il termine la forme inaccessible , va se joindre par une crête .
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la vallée d'Estaubé , s'appuyant à l'est sur le port 'de Pinède et jusqu'au Port-Vieil , et à l'ouest qu'à la fourche d'Allans et une partie des revers jusde la Stazzona : ainsi le fond de la vallée d'Estaubé est entièrement fermé par le pied de ces montagnes. Sa profondeur, sa forme demi-circulaire , celle de ses parois, tout indique encore que c'est une houle , un vaste cirque naturel , qui n'est ouvert vers Je nord que par l'écroulement d'une portion de ses murailles. Arrivés sur les hauteurs_ du Tuccarroy , les guides n'ayant audune lumière à nous donner sur la route que nous devions tenir, nous vîmes qu'il fallait hasarder de gravir par un amas de neige sur une pente très-longue et très-raide, et arriver au pied du sommet du Mont-Perdu par une brèche que forme le Tuccarrey,, ou franchir le port de Pinède pour attaquer le sommet par l'est. Cette route était longue, pénible, incertaine ; la première périlleuse, mais plus courte; elle fut préférée. Après trois heures de montée, toujours sur la neige et la glace, la brèche fut passée. Nous avions pensé qu'arrivés à cette éléVation, on toucherait aux premiers gradins du sommet du Mont-Perdu. Vain espoir ! un grand lac ovale, totalement gelé o. le à cette
aux gradins inférieurs du sommet. Une série de rochers ferme toute communication du Mont-, Perdu au Marboré : des masses immenses de glaces se sont amoncelées sur la base et les flancs du cylindre , et le recouvrent dans toute son Me-\ration , moindre de 103 mètres ( 53 toises ) que celle du Mont-Perdu. Il peut se faire que dans certaines années dont l'été est très-chaud , la ternpérature soutenue et prolongée, une grande quan -
thé de ces neiges vienne à fondre , le lac à se dégeler , et de nouvelles parties de ce glacier à se découvrir. Alors la scène change ; non-seulement la figure et les dimensions du lac ne sont
plus les memes , mais encore tous les accessoires qui rendent cette vallée de glace si extraordinaire, doivent en varier la décoration. Ce lac , placé environ à 3 1 lo mètres ( t 600 toises ) d'élévation, verse ses eaux al 'est., par une cascade à pic , dans la vallée espagnole de Béousse ; ce qui démontre que le Mont-Perdu et ce lac lui - même sont en.
Espagne, et que la brèche du Tuccarroy est la
véritable limite française. C'est ici qu'on trouve en défaut les meilleures cartes, même celle de Roussel. On a vu que le lac
du. Mont - Perdu, n'a ni rte peut avoir aucune