Journal des Mines (1797-98, volume 7)
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V 0 Y A.GE D U C.
L A.P.EY'R 0 us.E
conservent. lés Cloisons longitudinales qui les divi;
sent du centre à la circonférence (t ). Mon fils vu aussi, autour du lac , des portions d'os cylin,
a
chiques.
Toutes les bases du Mont- Perdu
,
toutes let
masses qui sont enclavées dans ce système particulier des montagnes dont il est le centre , et qui embrassent une étendue si considérable, renferment
donc une quantité prodigieuse de dépouilles de
corps organisés , même à une élévation de plus de 3000 mètres ( i 6o o toises ). Voilà un fait positif; on ne saurait d'après cela , révoquer en doute
que le cylindre et les tours du Marboré n'en con tiennent aussi : il s'en sera .détaché de ces grande hauteurs ; ils auront routé jusqu'à leur pied ; c'est là que Gillet a ramassé le premier, sa gry-phyte , et donné lieu à des recherches qui ont détruit l'erreur et amené la vérité. La brèche de Rolland, le `Fanion; le port de. Gavarnie , ayant la Même fabrique Ont .certainement les mêmes accidens : ils s'étendent en-deçà jusque dans la vallée d'Assoué , au pied des glaciers de Vigne-
male. Huit jours avant notre course, Mirbel et Pasquier y ont pris en place un morceau de pierre
calco-argileuse , la même que celle du Mont-Perdu, dans laquelle est' renfermée une jolie corne d'ami mon à concamérations tuberculées à la .surface (2), J'ai lieu de croire, d'après les rapports de Boussq un de mes disciples, que le Monney,, auprès de Cauterets , encore en - deçà de Vignemale , et -(1) Bottrguet., Pétiit , pl. XI, fig. 49, Astral/es tuAzdaris , Lang., fig., tab. 17. (2) liouttet , Pétrif,, pi. X.LIP", lh° 2 <5'3 inb. 23 ,
.
Lang. , Lafid.Ji
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.aussi une déeppu'yé à la région granitique', est , et qu'on pendance des montagnes sous-marines marins. Le temps beaucoup de corps y trouve recherches ne lui a pas permis de renouveler sespic du Midi. ,plus élevée que le sur cette montagne j'ai vu , et je Je n'hésite pas même d'après ce quela nature toute et suis convaincu, par la disposition qui entourent le Mont,
particulière des montagnes énormes Perdu , qui supportent et buttent les masses cime et dans qu'il ne soit, jusqu'à sa ,de son sommet, des mêmes corps toute sa circonférence , rempli environs de -marins pétrifiés , si multipliés dans les serait facile d'y faire -, de ses bases. Il
son lac et recherches , une avec beaucoup de temps et de de ces corps pécollection des plus intéressantes trifiés. Ceux que nous avons recueillis, et mieux encore que nous -avons vus, suffisaient et au-delà
à nos projets. Voilà donc la partie la plus centrale, la plus.. élevée des PYrénées , qui est d'une formation secondaire, et visiblement l'ouvrage des eaux de la elle a accumulé ces masses énormes à une mer ;
époque où diverses familles d'animaux vivaient dans
son sein, à une époque encore où des continens étaient habités par de grands animaux ;les faits nombreux et décisifs que nous avons recueillis, ne laissent aucun doute à cet égard : ils prouvent de plus, que ces grandes masses qui forment actuellement les plus fortes élévations des Pyrénées , ne sont qu'une superfétation aux crêtes primordiales , qui a changé leur position, et qui les a placées bien au-delà de celle qu'elles reçurent dans leur origine. Feuillets Un autre fait qui est particulier à ce système vert'ca"' de forme des escarpemensbancs calcaires centrai secondaire, c'est la jusqu'à borizionta.x par-tout depuis: les plus hatkte 5ornmets